Les collectivités et les acteurs des ENR s’inquiètent de l’avenir du Fonds chaleur

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3419 Dernière modification le 17/10/2017 - 09:44
Les collectivités et les acteurs des ENR s’inquiètent de l’avenir du Fonds chaleur
L’enveloppe 2018 allouée par l’Etat au Fonds chaleur va subir une coupe budgétaire, alertent l’association Amorce, le SNCU (Syndicat National du Chauffage Urbain) et le SER. Ce dispositif de soutien au développement des réseaux de chaleur fait face aux restrictions du gouvernement qui demande à l’Ademe de réaliser une économie de 50 millions d’euros. Conséquence : le rythme de croissance des projets ne devrait pas permettre d’atteindre les objectifs fixés par la PPE en 2023.

Plusieurs associations et syndicats engagés dans le développement des énergies renouvelables s’inquiètent d’une baisse de l’enveloppe allouée au Fonds chaleur suite à la présentation du projet de loi de finances 2018. « Les grandes lignes du PLF 2018 remettent en cause cette enveloppe budgétaire et prévoient de réduire ce dispositif de soutien déjà largement sous-dimensionné », s’offusquent l’association Amorce et le SNCU (Syndicat national du chauffage urbain) à l’occasion du congrès annuel du Fedene. Depuis sa création en 2009, ce dispositif a permis de financer 3 988 installations de production de chaleur renouvelable, pour un montant de 1,57 milliards d’euros. Mais les acteurs du secteur tirent la sonnette d’alarme à la vue du portefeuille de projets en cours dont le rythme de croissance ne permettra pas d’atteindre l’objectif fixé* en 2023 par la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie).

Les résultats d’une enquête nationale menée par le SNCU pour le compte du SDES (Service statistique du ministère de la Transition écologique) tentent de démontrer la forte contribution du Fonds chaleur dans le développement des réseaux de chaleur. La France comptabilisait 669 réseaux de chaleur en 2016, soit une progression « significative » de 5% par rapport à 2015.

 

Les réseaux de chaleur peinent à verdir

 Les défenseurs de la chaleur renouvelable mettent en avant le verdissement du bouquet énergétique dans lequel la part d’EnR utilisées par les réseaux est passée de 27% à 53% en dix ans. Mais, révèle l’enquête, depuis 2014, la chaleur renouvelable peine à décoller et stagne autour de ces 50%. « Les EnR perdent cette année en compétitivité car nous observons un rapprochement entre le prix des énergies renouvelables et fossiles », indique un porte-parole de l’association Amorce. Lire la suite sur LeMoniteur.fr

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