Le chantier du contournement Nîmes-Montpellier poursuit sa route

Rédigé par

Agathe Ducellier

1694 Dernière modification le 29/10/2014 - 16:31
Le chantier du contournement Nîmes-Montpellier poursuit sa route

Le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier est un enjeu aux multiples facettes. Il allie trois volontés fortes chez Bouygues Construction : le respect de l’environnement, l’insertion professionnelle et l’essor économique.

Bouygues Construction est l’un des artisans de la future ligne à grande vitesse Nîmes-Montpellier, qui mettra la ville à moins de trois heures de Paris. Il s’agit d’un projet colossal pour les équipes d’Oc’Via Construction : pas moins de 188 ouvrages d’art à réaliser et 8, 5 millions de m³ de matériaux à déplacer par les terrassiers, le tout en seulement deux ans. Presque un exploit !

Dans une région où l’eau est une préoccupation essentielle, l’hydraulique est un sujet majeur. La ligne, à la fois surélevée pour être à l’abri de l’eau et « transparente » pour ne pas gêner l’écoulement des eaux en cas de crues ou de fortes pluie, comprendra 110 ouvrages hydrauliques.

Insertion professionnelle et préservation de la biodiversité 

Le contournement ferroviaire de  Nîmes et de Montpellier mobilise 4 000 personnes dont des spécialistes de l’environnement, de l’écosystème (la structure Biositiv, créée par Bouygues Construction en 2012) ; et des personnes en insertion professionnelle. En effet, 7% des heures travaillées sur ce grand chantier sont confiées à des demandeurs d’emploi relevant des dispositifs régionaux d’insertion. Ainsi, de nombreux jeunes et moins jeunes travaillent et sont formés en temps réel sur ce chantier de contournement ferroviaire.

De plus, le projet mobilise des sociétés de toutes tailles : ainsi, 20% du montant des travaux est confié à des PME.

Le respect de la biodiversité, est, également  une priorité : plus de 126 espèces et de nombreuses zones écologiques, situées sur le tracé de la ligne, font l'objet d'une attention particulière afin d'être protégées durablement.

60 km de ligne à grande vitesse et 20 km de raccordements

©Yannick Brossard

Ce nouveau tracé améliorera non seulement la vie quotidienne des habitants de la région Languedoc-Roussillon, mais permettra également un flux plus efficace du transport de fret entre les grandes villes de France d’une part, mais aussi entre l’Hexagone, l’Italie et l’Espagne. La ligne à grande vitesse se situera entre les communes de Manduel et Lattes.

Avec un développement des trains régionaux sur la ligne classique et une accessibilité renforcée des métropoles régionales grâce à l'offre à grande vitesse (TGV), la ligne Nîmes-Montpellier facilitera le flux de voyageurs tout en fluidifiant le transport de marchandises. L’une des conséquences positives sera donc également d’ordre économique !

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