La ville à l'heure de l'anthropocène

Rédigé par

Leonard / Matthieu Lerondeau

Head of Communications & Communities, Leonard

544 Dernière modification le 12/06/2019 - 11:21
La ville à l'heure de l'anthropocène

28 juin : 8h30 - 10h30

En 2017, 55% de la population mondiale vivait en ville, selon la Banque Mondiale. Trivialement, cela signifie que les villes, par leur importance démographique - mais aussi politique, industrielle, agricole, énergétique, etc. -, sont au coeur de l'anthropocène. Cette ère géologique - entamée à la fin du 19ème siècle qui considère les activités humaines comme principales responsables des changements climatiques et géologiques en cours (ou, pour reprendre le terme de Bruno Latour, le « nouveau régime climatique ») - nous impose donc de repenser nos villes.

Pour ce faire, dans son ouvrage Où atterrir ? (La découverte, 2017) et à travers ses multiples travaux, Bruno Latour nous invite à cartographier les liens d'attachement de nos territoires pour « savoir s'orienter ». Et si nous faisions l'exercice à l'échelle d'une ville afin d'en identifier de façon exhaustive les enjeux, les blocages et les leviers de transformation ? Cela nous permettrait de les décrire finement dans toute leur complexité, à la fois aux échelles vécues (comment nous percevons ces liens) et aux échelles réelles (à quels acteurs et à quelle intensité les villes sont liées).

De quelles dépendances la ville doit-elle se départir pour mener à bien son désir de transformation ? Au contraire, sur quels agents peut-elle s'appuyer ? Comment penser la ville quand le clivage nature - culture est devenu obsolète (Par-delà nature et culture, Descola, 2015) ? Pour agir dans notre « jardin planétaire », quelles synergies imaginer ? Quelles cartes des positions urbaines peut-on dessiner ?

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Leonard:Paris (6 place du Colonel Bourgoin, 75012)
28/06 - 28/06/2019
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