L'industrie cimentière entend diviser par 5 son empreinte carbone d'ici à 2050

1434 Dernière modification le 15/11/2018 - 10:20
L'industrie cimentière entend diviser par 5 son empreinte carbone d'ici à 2050

INNOVATION. Travaux sur les procédés, adoption de combustibles alternatifs, captage du CO2, nouvelles formulations... Les professionnels du ciment activent tous les leviers afin de réduire l'empreinte environnementale de leur industrie. Bénédicte de Bonnechose, présidente du Sfic, et Laurent Izoret, directeur délégué de l'Atilh, lèvent le voile sur toutes les pistes d'amélioration.

A l'échelle mondiale, l'industrie cimentière représente, à elle-seule, 5 % de toutes les émissions de CO2 anthropiques. En France, où elle est plus vertueuse, grâce à des efforts entrepris depuis une trentaine d'années, cette proportion est de 2,9 % des émissions nationales. Une empreinte qui reste importante pour une filière qui ne compte finalement qu'une quarantaine de sites industriels et 5.000 emplois directs. Bénédicte de Bonnechose, présidente du Syndicat français des industries cimentières (Sfic), détaille : "Il y a eu un engagement de réduction des émissions de carbone voilà 30 ans et elles ont été réduites de 40 % depuis". Mais avec un marché de 18 millions de tonnes de ciment par an qui est appelé à grossir, du fait de l'accroissement démographique et de l'urbanisation continue - il y a aura 74 millions de Français en 2050 - comment faire pour que ces émissions n'explosent pas et ruinent la Stratégie nationale bas carbone ? (...) Lire plus

Ciment © Sfic

Article publié sur Batiactu
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