Développements autour de l’openBIM : quand l’interopérabilité est dans l’ADN d’un éditeur

Rédigé par

BIM Autodesk

1816 Dernière modification le 12/03/2018 - 10:28
Développements autour de l’openBIM : quand l’interopérabilité est dans l’ADN d’un éditeur

L’openBIM n’est ni un logiciel, ni une marque : il s’agit d’une manière de travailler en BIM qui regroupe les processus et outils informatiques interopérables s’appuyant sur des normes internationales ou européennes ou des standards ouverts. Concernant les formats d’échanges qui permettent l’interopérabilité entre logiciels, dans le cadre de l’openBIM vous entendrez beaucoup parler des IFC, de CObie et du BCF. Retours et mise en œuvre par un éditeur engagé dans l’openBIM avec John Sullivan, Business Development Manager, Worldwide AEC Sales Development, Autodesk ([email protected] )

Depuis quand Autodesk est-il impliqué dans l’openBIM ?

Notre travail sur l’openBIM et l’interopérabilité des données a débuté en 1996 lorsqu'un groupe d'acteurs - dont Autodesk, AT&T, Archibus, HOK at d’autres - s’est réuni pour examiner le potentiel de collaboration entre différentes applications logicielles. C’est ainsi qu’est née « l'Alliance internationale pour l’interopérabilité » devenue buildingSMART International (bSI). Aujourd’hui nous contribuons à bSI en tant que membre du Strategic Advisory Council - le plus haut niveau d'adhésion possible - pour contribuer au plus près les projets IFC pour le bâtiment, les routes, les tunnels, les ponts et les chemins de fer. Nous avons aussi choisi de soutenir l’international openBIM day du 26 mars (inscriptions : https://www.weezevent.com/journee-du-26-mars ) et l’International Standards Summit jusqu’au 29 mars (inscription : https://www.buildingsmart.org/paris-registration/ ).

Parmi vos projets d’interopérabilité openBIM, lesquels citeriez-vous ?

  • Soutien à la « model view » IFC de la « General Services Administration" (GSA) des États-Unis.
  • Vue IFC « Code-checking » de la « Building Construction Authority » (BCA) à Singapour, qui réglemente l'industrie du bâtiment et de la construction.
  • « Autodesk® BIM 360 ™ Docs » conçu pour aider les clients du gouvernement à se conformer à l’obligation « BIM Level 2 » au Royaume-Uni.
  • Certification complète (import-export) des produits logiciels Autodesk® Revit® pour la « coordination view » IFC 2x3 pour les MVD Architecture, Structure et MEP, ainsi que pour la version LT.
  • Importante mise à jour de notre moteur IFC open source, pour répondre aux besoins essentiels de quelques-uns de nos grands clients du BTP.
  • Fonctionnalité « IFC Revit Open Source Code Libraries » qui permet aux utilisateurs d'étendre les capacités IFC sans attendre les nouvelles versions de Revit, en adaptant leurs propres exports en fonction de leurs besoins, avec possibilité d'ajouter des fonctionnalités aux IFC via ces bibliothèques IFC open source Revit (en réponse à une demande de notre filiale française).

Pourquoi vous investir dans l’interopérabilité ?

L’openBIM, tel qu’il est promu par buildingSMART International (bSI), est important pour Autodesk, car le partage d'informations entre les membres de l'équipe projet améliore son exécution et ses résultats. L’openBIM facilite le partage de données, mais aussi l’efficacité de la conception et de la construction, et donc de projets réussis qui sont bien l'objectif ultime. Par ailleurs, seul l’openBIM permet la durabilité des ouvrages et de leur gestion et maintenance sur le long terme.

Que développez-vous autour de l'openBIM en ce moment ?

Un projet sur lequel nous travaillons est le « Revit IFC property server plug-in », qui se connecte aujourd'hui à « l’Austrian Property Server » et nous travaillons pour le connecter au « buildingSMART International Data Dictionary ».

Le transfert d'informations est important, et la qualité de l'information est également importante. Nous avons créé plusieurs outils pour améliorer la qualité des données BIM en combinaison avec les IFC, améliorant ainsi l'ouverture. Cf http://www.biminteroperabilitytools.com/

« Inframodel 3 Civil 3D Plug-in » pour les projets d'infrastructures horizontales .

Nous avons aussi développé un plug-in pour le génie civil 3D Inframodel 3 (IM3), qui est l‘adaptation aux prérequis Finlandais d’un sous-ensemble de LandXML v1.2. Cela prend en compte les données d'échange, les données sources, les types d'entités, la planification, les réseaux d'eau. Récemment mis à jour en IM4. Il représente un système de transfert de données ouvertes mature, disponible pour les projets d'infrastructure. Plus d’informations : [email protected]

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