Démission de Nicolas Hulot : quel avenir pour la feuille de route énergétique française ?

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1205 Dernière modification le 29/08/2018 - 10:10
Démission de Nicolas Hulot : quel avenir pour la feuille de route énergétique française ?

L'ancien ministre de la Transition écologique et solidaire avait promis que la "programmation pluriannuelle de l'énergie" aboutirait à la fermeture d’un nombre précis de réacteurs.

En quittant le gouvernement, Nicolas Hulot laisse beaucoup de questions en suspens. Parmi les dossiers en cours, l’épineux sujet de la feuille de route énergétique de la France, censée être bouclée pour la fin de l'année, continue de faire couler de l’encre. Cette "programmation pluriannuelle de l'énergie" (PPE) doit mettre en œuvre les objectifs de transition énergétique du pays sur les périodes 2018-2023 et 2024-2028.

Comme pour sa précédente édition (2016-2018), les débats et les difficultés se concentrent sur l'avenir du nucléaire, alors que la loi sur la transition énergétique de 2015 prévoit que la part de l'atome passe de 75 à 50% de la production d'électricité du pays à l'horizon 2025.

Depuis son arrivée au gouvernement, le ministre de la Transition écologique et solidaire avait promis à plusieurs reprises que le texte aboutirait à un nombre précis de réacteurs à fermer. Fin juin, il assurait encore qu'il y aurait un "échéancier" pour "qu'on sache quels réacteurs et le nombre de réacteurs" qui seraient concernés. Mais ce 28 août, en expliquant les raisons de son départ, Nicolas Hulot a laissé entendre que sur ce sujet, comme sur d'autres, il avait des difficultés à imposer ses vues. (...) Lire plus

Avec la démission, se pose la question de l'avenir de la feuille de route énergétique française. - © © Wikimedia Commons/ Olivier Tétard CC

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