Construire plus, mieux et moins cher : les ascensoristes entrent dans le débat

À l'occasion de la Journée de l'Ascenseur ce 21 novembre et la remise de ses trophées de l'innovation, la Fédération des Ascenseurs a tenu à faire entendre ses propositions pour la future loi Logement. Elle a également réaffirmé les atouts des ascenseurs pour la performance énergétique des bâtiments et annoncé leur entrée dans le cadre du label E+C-.

L'ascenseur est le premier "transporteur" des Français, selon la Fédération des Ascenseurs. Mais alors que nous plébiscitons cet équipement essentiel à notre quotidien - selon les différentes enquêtes que cette dernière peut mener - l'Hexagone accuserait pourtant un retard important en taux d'équipement vis-à-vis de nos voisins. Huit Français sur 1000 en disposent d'un, contre 16 en Italie, voire 24/1000 en Espagne, rappelle la Fédération, à l'occasion de la Journée de l'Ascenseur, ce 21 novembre. Ainsi, seule la moitié des Français habitant en logement collectif en bénéficierait. Et cela n'irait pas en s'améliorant.

En cause notamment : l'environnement réglementaire actuel. Restrictif, il impose certes la nécessité d'un ascenseur dès que le bâti atteint le R+4 mais, depuis la loi sur l'accessibilité, un ascenseur aux normes PMR, ce qui a considérablement augmenté l'impact financier, sans compter la perte de m2 associés. "Bien sûr nous sommes favorables à l'accessibilité pour tous, mais l'effet domino négatif a été immédiat", précise ainsi le président de la Fédération, Pierre Hardouin. Beaucoup d'immeubles se seraient ainsi arrêtés à R+3, dans un contexte où la densité est un vrai sujet face au manque de foncier.
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