[Cas pratique] Résilience au risque inondation dans le Jura

1027 Dernière modification le 21/03/2019 - 11:20
[Cas pratique] Résilience au risque inondation dans le Jura

Objet de l'opération

Mise en œuvre opérationnelle du référentiel national de vulnérabilité aux inondations sur les 9 Plans de Prévention du Risque inondation (PPRi) du Jura.

Le travail a débuté par une phase de recueil de données territoriales géolocalisées qui ont ensuite été croisées entre elles pour calculer des indicateurs chiffrés caractérisant les différentes sources de vulnérabilité.

Ceux-ci ont ensuite été mis en relation afin de produire des cartes et documents de synthèse par PPRi, permettant à la Direction Départementale des Territoires du Jura (DDT) de mieux caractériser la vulnérabilité aux inondations de son territoire. Cette première approche pourrait par la suite permettre aux acteurs locaux d’engager un plan d’actions cohérent et opérationnel.

 

Les besoins du client

La DDT souhaitait enrichir ses connaissances sur la vulnérabilité de son territoire aux inondations, l’objectif étant d’améliorer la résilience des secteurs du département les plus soumis aux inondations.

Elle souhaitait sortir de l’approche classique uniquement centrée sur les dommages aux biens pour élargir la réflexion à des impacts plus systémiques (perturbation de l’activité économique, des déplacements et plus généralement de la société).

La réponse du Céréma

Pour qualifier et quantifier les enjeux de vulnérabilité aux inondations sur un territoire, le référentiel national propose une méthodologie complète et détaillée qui consiste à calculer une large palette d’indicateurs, organisés autour des trois objectifs de la stratégie nationale de gestion des risques d’inondation (SNGRI) :

  • améliorer la sécurité des personnes

  • réduire les dommages aux biens

  • améliorer le retour à la normale

Ce référentiel a guidé l’ensemble de l’étude. Pour calculer les indicateurs sur les neuf PPRi du Jura à la fois, il a été nécessaire d’optimiser le travail pour pouvoir traiter l’ensemble de ces zones d’étude en même temps tout en prenant en compte, lorsque cela était possible, leurs spécificités locales.

Une première phase de recherches et d’harmonisation des données a été nécessaire (recherches sur internet de données ouvertes (OpenData), contacts avec l’Agence Régionale de la Santé (ARS) pour les établissements sensibles de santé, contacts avec la DDT, etc.).

Un script informatique a ensuite été programmé pour retranscrire la méthodologie proposée par le référentiel national, croiser les données et automatiser le calcul des indicateurs. En parallèle, des échanges réguliers avec la DDT ont permis d’adapter la méthode aux caractéristiques du territoire (adaptation voire abandon de certains indicateurs lorsqu’ils n’étaient pas pertinents ou par manque de données).

Les indicateurs géographiques ont ensuite été superposés par PPRi via un logiciel de publication assistée par ordinateur (PAO), interprétés puis synthétisés et complétés avec les données non géoréférencées.

Le résultat de ce travail prend la forme d’un rapport organisé en deux temps :

  • une partie technique sur la méthodologie développée par le Cerema

  • une partie synthèse des enjeux agrémentée de cartographies schématiques par PPRi.

Article publié par le Céréma

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