Comment préserver la biodiversité sur son lieu de vacances ?

Rédigé par

APC Cécile Gruber

Directrice de la Communication

1274 Dernière modification le 28/07/2020 - 09:51
Comment préserver la biodiversité sur son lieu de vacances ?

Qu’elles se passent à la mer, à la montagne ou à la campagne, nos vacances ne sont pas sans impact sur la biodiversité locale. Découvrez les gestes essentiels à adopter pour passer des vacances dans le respect de la faune et de la flore.

Pour accompagner sa grande campagne de sensibilisation, l’Office Français de la Biodiversité (OFB) lance sa plateforme AGIR(lien externe), mettant en avant plusieurs gestes à adopter pour préserver à son échelle la biodiversité. Retour sur quelques-uns d’entre eux !

En vacances mais aussi à la maison, en famille, toutes les occasions sont bonnes pour agir en faveur de la biodiversité.

1. Respecter la faune

Terrestres ou marins, les animaux sont sensibles à la présence humaine, dont les activités risquent de les effrayer et de perturber leur rythme. Parfois, elles peuvent même nuire à la survie d’espèces protégées.

Activités terrestres

Pour veiller au respect de la faune lors de vos activités en pleine nature, quelques conseils pratiques sont à appliquer : 

  • être le plus discret possible en réduisant au maximum les nuisances sonores : conversations très animées, musiques, éclats de rire ;
  • rester sur les sentiers balisés et ne pas s’aventurer en dehors ;
  • garder les animaux de compagnie en laisse ;
  • ne pas déplacer les animaux sauvages aperçus.

Activités côtières

Si les côtes sont privilégiés lors des activités estivales, il n’en reste pas moins indispensable de prendre de bonnes habitudes afin de préserver la faune :

  • privilégier les activités nautiques douces, sans moteur : kayak, paddle, pirogue, voile… Le choix est large pour vous évader sur l’eau dans le respect des animaux marins !
  • conserver de bonnes distances avec la faune, même si la tentation d’une jolie photo est forte ;
  • lors de vos séances de pêche à pied, veillez à toujours replacer les éléments naturels que vous déplacez à leur emplacement initial. Par exemple, un rocher est essentiel et une fois déplacé à marée basse, il mettra 3 ans à retrouver sa biodiversité.

Le kayak, un bon moyen de ne pas perturber les animaux

Le kayak, un bon moyen de ne pas perturber les animaux | © BenediktGeyer/Pixabay

Ne rapportez pas d’espèces vivantes chez vous

Même si les pandas roux et autres animaux exotiques sont très mignons, rapporter des espèces vivantes dans vos bagages peut avoir des conséquences mortifères : importation de bactéries, perturbations des cycles de reproduction, bouleversement de l’équilibre de la biodiversité… Par exemple, le poisson rouge asiatique avale tout ce qu’il trouve jusqu’à mettre en péril des écosystèmes entiers. De même, afin d’éviter d’importer des graines ou des micro-organismes, pensez à nettoyer votre matériel de voyage avant le retour des vacances. 

30 espèces animales et 36 espèces végétales exotiques sont interdites en France métropolitaine. N’hésitez pas à vous renseigner sur elles(lien externe) avant votre départ.

La place de nos déchets est dans la poubelle, pas dans la nature

Nos détritus ont de lourds impacts sur les écosystèmes : en se décomposant, ils peuvent libérer des polluants persistants qui se dégradent au fil du temps et polluent les milieux naturels. Les déchets peuvent mener les animaux à mourir d’étouffement, d’intoxication ou de blessures. Un simple mégot ou un morceau de verre peut être à l’origine de départ d’incendies, un risque accru en temps de sécheresse ! En plus de menacer la faune et la flore, les déchets gâchent les paysages naturels.

Sur terre ou en mer, veillez à ne jamais rien laisser sur place lorsque vous quitter un espace naturel. L’astuce ? Avoir toujours sur soi un contenant pour récupérer les déchets : sac, cendrier de poche, boîte hermétique. En amont, vous pouvez limiter votre consommation de plastique ou de produits jetables en vous tournant vers le zéro déchet.

1 mégot pollue jusqu’à 500 litres d’eau. Un sac plastique met 400 ans pour se dégrader en mer.

Attention également à vos produits solaires ! Bien qu’en tant que tel, le produit ne constitue pas un déchet (sauf si vous abandonner votre flacon sur la plage), il est souvent composé d’un bon nombre d’ingrédients chimiques qui contribuent à détériorer les fonds sous-marins. Plusieurs marques proposent aujourd’hui des protections plus respectueuses de la nature : adoptez-les !

Ramassez vos déchets !

Pensez à ramasser vos déchets en quittant un lieu | © Brian Yurasits/Unsplash

Privilégier les voyages doux et l’écotourisme 

Un voyage qui respecte la biodiversité commence par un mode de transport plus écologique : privilégiez la marche, le vélo ou les transports en commun afin de limiter vos émissions de CO2 tout en profitant davantage du paysage. Bien évidemment, évitez l’avion qui est le moyen de transport le moins écologique.

40 % : c’est le chiffre de l’augmentation de l’empreinte carbone du tourisme entre 2009 et 2013.

Un bon moyen d’inscrire ses vacances dans une dynamique durable est de se tourner vers l’écotourisme, dont les lieux associés à cette pratique garantissent de passer des vacances plus écolos : matériaux de construction respectueux, bonne gestion des déchets ou encore utilisation d’énergies renouvelables. Les labels suivants vous garantissent ainsi la qualité environnementale des lieux : Ecolabel européen, Clé verte, Green globe, Gîtes Panda, Ecogîtes, Hôtels au naturel et Esprit parc national. 

 

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