Architecture : les composites, ces oubliés du bâtiment
Le Moniteur
L’école d’architecture de Nancy a organisé en fin de semaine dernière l’un des tout premiers colloques en France sur les composites dans la construction: une rareté en rapport avec la grande discrétion de ces matériaux dans les structures des bâtiments.
Réunis en fin de semaine dernière à Nancy (Meurthe-et-Moselle), les acteurs des composites appliqués à la construction de bâtiments s’interrogent sur la place très marginale faite à ces matériaux. Eux sont convaincus que ces matériaux peuvent répondre comme les autres aux défis contemporains de l’architecture. Légèreté combinée à une résistance thermique supérieure à l’acier, résistance à la corrosion, préfabrication aisée, performances de conductivité thermique et d’étanchéité à l’air et l’eau, économie de matière, prix certes non négligeables mais jugés «compétitifs» notamment du fait du faible coût de maintenance: les composites cumulent les avantages, selon les quelque 80 participants au colloque. Celui-ci a été organisé par l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Nancy à l’initiative de son enseignante-chercheuse Christelle Chalumeaux qui investit le sujet au sein du Laboratoire de l’histoire de l’architecture contemporaine (LHAC).
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© Jannes Linders - Spectaculaire exemple d’application à Amsterdam (Pays-Bas): l’extension contemporaine en forme de baignoire du musée Stedelijk, conçue par Benthem Crouwel Architects en résine synthétique renforcée de fibres para-aramides et de carbone.
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