Accédez au replay de notre webinar sur 3 cas d'utilisation d'EnR du bâtiment à la ville
Le 11 octobre dernier, Construction21 animait, à l'occasion du Smart Bâti Day #7 dédié aux nouvelles énergies, un webinar sur Webikeo. Dans la thématique de l'événement, le sujet était : " Energies renouvelables : 3 exemples du bâtiment à la ville". Vous avez manqué la conférence ou souhaiteriez la revoir ? Regardez le replay et téléchargez la présentation ! Vous trouverez aussi les réponses à vos questions, posées pendant la conférence.
Accéder au replay du webinar
Lien vers la présentation
Description
Trois études de cas exemplaires, publiées sur Construction21 et candidates aux Green Solutions Awards 2018, seront présentées par des experts, intervenants de chaque projet :
- Deltagreen par le maître d’ouvrage Galéo.
Ce bâtiment tertiaire, certifié PassivHaus, est autonome en énergie. Les surplus d'EnR sont stockés et redistribués via une station hydrogène.
Alain Raguideau, président Galéo - Station de recharge hydrogène pour bâtiments Smart Grid par Atawey
Cette station permet de recharger des voitures fonctionnant à l'hydrogène. Elle stocke aussi les excédents d'énergies renouvelables produites par des bâtiments afin de les redistribuer.
Jean-Michel Amaré, président Atawey
- Massileo par Optimal Solutions, filiale de Dalkia du groupe EDF.
Ce réseau de thalassothermie produit chauffage, climatisation et eau chaude sanitaire à partir de 75% d’énergies renouvelables. Composé d’une boucle d’eau tempérée, il alimente l’écoquartier Smartseille.
Christophe Rodriguez, Directeur technique et innovation chez Optimal Solutions
Du bâtiment à la ville en passant par l’infrastructure, ces réalisations sont sources d’inspiration pour construire de manière plus durable.
Les réponses à vos questions
1) Les contraintes réglementaires actuelles d'une telle station hydrogène n'empêchent-elles pas le développement de cette technologie dans des milieux urbains denses ?
→ Réponse à venir
2) Dans le cas de Deltagreen, a-t-il été / pourrait-il être envisagé de valoriser localement le surplus de production électrique (pour des besoins de bâtiments voisins par exemple) ?
→ A. Raguideau : Cela a été envisagé, mais nous sommes dans un Parc d’Activités Tertiaires, dans une rue où tous les immeubles de bureaux sont déjà construits... avec des propriétaires investisseurs qui louent, ne sont pas sur place… et qui ne sont pas concernés par une solution qui viendrait « se parachuter » (qui n’a pas été intégrée à la conception) à leur immeuble.
Nous avons par contre intégré cela, en système Smart Grid, sur une autre opération de réhabilitation lourde d’un immeuble de logements à destination de jeunes actifs, via un bailleur social. Le surplus est réinjecté dans un de leurs bâtiments voisins du programme concerné. Nettement plus « facile » d’opérer en amont qu'en aval, « après coup » : des difficultés, des coûts non prévus, une absence de motivation des acteurs... Dans ce cas, le bailleur a été « motivé » par nous pour ce faire, et a accepté car gestionnaire des 2 bâtiments.
3) Quel est le débit du prélèvement de l'eau de mer ?
→ C. Rodriguez : Pompage, filtration et échange thermique : capacité actuelle = 425m3/h - 2,5MW
Capacité maximale = 3 600m3/h - 21MW
4) Quels sont les impacts de rejets dans la mer (faune, pH, température, écosystèmes) de la boucle de chaleur ?
→ C. Rodriguez : L'utilisation de l'eau de mer est tout d'abord soumise à autorisation (code environnement) donc des études d'impacts sont réalisées. A noter qu'il ne s'agit que d'une utilisation thermique donc aucun traitement chimique. L'eau est réchauffée ou refroidie puis réinjectée. Des simulations du panache permettent de garantir que l'injection n'impacte ni la faune, ni la flore, ni les bateaux !