Énergies renouvelables : 8 exemples inspirants tirés des Green Solutions Awards

Rédigé par

C21 France La redaction

Communication

9212 Dernière modification le 10/11/2020 - 14:00
Énergies renouvelables : 8 exemples inspirants tirés des Green Solutions Awards

 

Lorsque l’on parle d’énergies renouvelables, il n’est pas rare de penser électricité, panneaux photovoltaïques et éoliennes. Mais le monde du renouvelable est bien plus vaste, comme le montrent les études de cas participant chaque année aux Green Solutions Awards ! Du bâtiment au territoire national, le renouvelable s’accommode de toutes les échelles. Il permet certes de produire de l’électricité, mais ses applications les plus prometteuses à court terme sont peut-être du domaine de la production de chaleur.

Nous vous proposons ici des projets inspirants issus des Green Solutions Awards : autoconsommation urbaine, géothermie rurale, production de gaz vert à partir d’eaux usées ou projets faisant appel à l’hydrogène.

 

Copropriété rue de Vouillé : rénovation énergétique et photovoltaïque 

 

Voici un exemple simple et hautement réplicable d’intégration du photovoltaïque : la rénovation d’une copropriété.

Ce projet est emblématique, dans la mesure où la démarche a d’abord été de réduire la consommation énergétique (de 55%), avant de se poser la question du renouvelable. Ce sont ensuite 272 m2 de panneaux qui ont été installés sur le toit de l’immeuble. Aujourd’hui en contrat de revente de l’électricité, ils pourront demain passer en autoconsommation. Une raison simple à ce choix : la complexité juridique actuelle des dossiers d’autoconsommation collective et des solutions de stockage encore coûteuses.

 

Pour en découvrir plus sur cette rénovation en copropriété avec énergies renouvelables, consultez l’étude de cas.

 

Du biométhane à partir des eaux usées 

 

On ne produit pas seulement du biométhane dans les exploitations agricoles ! La Station d'épuration du Reyran s’est vu adjoindre un méthaniseur en 2019. Celui-ci est alimenté par les boues des eaux usées et produit ainsi du gaz vert.

Le bénéfice de cette installation est double : non seulement la production de biométhane se fait à partir de déchets, mais le fait de ne pas avoir à évacuer ces derniers permet de réduire considérablement le nombre d’allers-retours de camions. Le fait de retraiter 30% des boues représente ainsi une économie carbone de 1500 T en équivalent CO2.

 

Découvrez ce projet d’économie circulaire et d’autonomie énergétique d’un territoire. 

 

Une rénovation tertiaire à énergie positive 

 

 

La rénovation du siège de KTR France a consisté à faire d'un bâtiment des années 70, un bâtiment confortable à énergie positive. L’un des éléments les plus intéressants de ce bâtiment est sa capacité à stocker la chaleur solaire à 150 m de profondeur via une batterie de 4 sondes. La production d’électricité renouvelable est assurée par une centrale photovoltaïque dont une partie est en autoconsommation. En optimisant le stockage de l’énergie, les concepteurs ont pu rendre ce bâtiment autonome en énergie en toutes saisons.

 

Plus d’informations dans l’étude de cas du siège de KTR France.

Crédit photo : Marc Campesi
 

Quartier Lyon-Confluence : l’énergie renouvelable comme leitmotiv 

 

 

L’expérience du quartier de Lyon-Confluence montre qu’il est essentiel de penser en amont le recours aux énergies renouvelables. La définition d’un programme clair de réhabilitations et de constructions neuves a permis d’arriver à un résultat intéressant pour un quartier à forte densité : la puissance totale des installations photovoltaïques dépasse les 2MW. Les 30 installations permettent ainsi de fournir la consommation électrique annuelle de 1 000 foyers, soit près de 13% de sa population.

En complément, le réseau de chauffage urbain fait appel à un mix d’énergies renouvelables et de récupération pour produire près de 70% de la chaleur nécessaire. La chaufferie biomasse utilise des déchets d'industries forestières de la région et la chaleur d’une usine d'incinération de déchets est récupérée.

 

Découvrez l’étude de cas de ce quartier faisant appel au photovoltaïque et à la biomasse.

Crédit photo : © SPL Lyon Confluence / Desvigne Conseil – Jean-Philippe Restoy (Regard du ciel)

 

Résidence Florestine : se chauffer avec un ordinateur 

Se chauffer avec un ordinateur ou des calculateurs se doit d’être généralisé. D’aucuns auront entendu la volonté de certains acteurs du Cloud d’installer leur datacenter au Groenland. Dommage que la chaleur fatale ne soit pas aujourd’hui vue comme une richesse.

C’est le cas sur ce projet mêlant usages et types de logements. Le chauffage de chaque appartement est un calculateur Q.rad développé par Qarnot computing. En fonction de la chaleur demandée, la société exploite plus ou moins la force de calcul de ces radiateurs-calculateurs.

 

Pour en savoir plus sur ce bâtiment qui utilise la chaleur fatale comme une alternative au photovoltaïque, consultez l’étude de cas de la résidence Florestine.

Crédit photo : © Benjamin Guénault

 

Station d’hydrogène vert 

L’hydrogène est un énorme débat au sein des ENR. Au-delà des prises de positions partisanes, un constat s’impose : son coût carbone est énorme aujourd’hui du fait du recours massif aux énergies fossiles pour le produire.

La station hydrogène d'Atawey contourne cette difficulté grâce à sa taille modeste qui lui permet d’être raccordée à des sources d’énergies renouvelables présentes sur un bâtiment. En milieu rural, nul besoin d’une centrale non plus. La raison de ces performances : une électrolyse au rendement optimisé, malgré l’abandon des produits corrosifs dans l’électrolyseur comme la soude ou la potasse.

Intéressé(e)s pour en savoir plus sur l’hydrogène produit à partir d’énergie renouvelable ? Consultez l’étude de cas.

 

Bâtiment frugal et énergies renouvelables 

L’internat du lycée Xavier Bernard dans la Vienne fait largement appel aux matériaux biosourcés. Sa conception frugale et performante a ainsi permis de limiter l’empreinte carbone, mais également les conceptions énergétiques.
Ce bâtiment labellisé E4C2 fait appel à un mix d’énergies renouvelables et de récupération de chaleur fatale. Une petite installation photovoltaïque est installée sur le toit, alors qu’un puits de géothermie vient en renfort du réseau de chaleur énergie-bois en hiver. En été, il permet de rafraîchir le bâtiment pour un meilleur confort. La chaleur fatale des douches est, elle, récupérée pour préchauffer l’eau des radiateurs.

 

Pour découvrir ce bâtiment qui utilise les énergies renouvelables autant pour le confort d’hiver que d’été, consultez son étude de cas.

 Crédit photo : dauphins architecture

 

Transformer la route en centrale de chaleur renouvelable 

La difficulté pour intégrer l’énergie renouvelable à un projet est souvent l’espace disponible. En utilisant la route pour chauffer du fluide caloporteur, le projet POWER ROAD® résout astucieusement ce problème.

Relativement simple en comparaison des routes « solaires », ce projet transforme le bitume en un échangeur. Celui-ci fournit de la chaleur en hiver et la stocke en été pour réduire l’effet d’îlot de chaleur.

Pour en savoir plus, consultez l’étude de cas de POWER ROAD® by Eurovia

 

Concours organisé avec le soutien de :

Parrains Green Solutions Awards

 

Partager :