#6 L’embouage des reseaux fermes de chauffage et de climatisation

6983 Dernière modification le 07/10/2019 - 12:00
#6 L’embouage des reseaux fermes de chauffage et de climatisation

L’embouage concerne les réseaux d’eau fermés de chauffage et de climatisation. Il est essentiellement dû à la présence d’oxygène dans ces derniers.

L’embouage se matérialise par une eau chargée en boues noirâtres ou brunâtres, composées :

  • de fer, d’aluminium (on parle de boues métalliques),
  • d’un nouveau type de boues difficiles à éradiquer par les moyens actuels : ce sont des boues dites « organiques ». Elles correspondent à un développement bactérien.

Dans les situations les plus critiques, ces boues peuvent être épaisses et visqueuses.

Elles altèrent l’installation, pouvant aller jusqu’à percer des radiateurs ou canalisations et jusqu’à obstruer totalement des planchers chauffants, vannes thermostatiques de radiateurs, pompes....

 

Notre bâtiment n’a que 3 ans et nous devons deja faire désembouer l’installation !

L’embouage est un problème récurrent sur la majorité des installations récentes contenant des matériaux en polyéthylène, que ce soit des raccordements de radiateurs, des circuits de planchers chauffants, individuels ou collectifs. 

Ces matériaux associés aux dernières technologies de chaudières et pompes à chaleur ont sur une incidence lourde sur la qualité de l'eau :

  • Là où une chaudière d’ancienne génération contenait de gros volumes d’eau, la nouvelle possède des passages d’eau très optimisés, donc étroits (échangeurs à plaques), qui ne supportent pas une qualité d’eau dégradée.

  

  • le fonctionnement à des régimes de température < 55°C favorise le développement rapide des boues dites « organiques », correspondant à un développement bactérien.

Les boues organiques/bactériennes, un casse-tête à traiter !

  • Un simple rinçage ne résoudra rien, car un circuit de chauffage qui s’est emboué une fois va s’embouer à nouveau, à la même cadence ;
  • Pas question de faire appel à un inhibiteur de corrosion, il n’élimine pas les bactéries.
  • Un pot à boue est peu utile puisqu’il piège les matières ferreuses mais pas les bactéries.
  • Les biocides sont couteux, corrosifs, très polluants et doivent être renouvelés au moins une fois par an.

 

La surconsommation d’énergie due aux boues sur le parc de logements individuels en France

Les boues dans l’eau des réseaux de chauffage et de climatisation, ont un impact fort sur la performance énergétique : l’Adème estime qu’un réseau emboué peut générer jusqu’à 40% de perte de rendement.

Ainsi, une déperdition moyenne de 20% sur une chaudière individuelle conduit à une surconsommation annuelle de l’ordre de 800 KWh, soit environ 65€ par foyer et par an.

Reprenons ce calcul sur l’ensemble du parc de 7 millions de chaudières individuelles en France (source Coenove) :

  • prenons 40% du parc impacté par une surconsommation de 20%,
  • cela conduit à une surconsommation annuelle de 2 100 000 000 KWh (égal à 2 100 Giga Wh), soit près de 170 millions d’€ par an.

La seule surconsommation due aux boues est donc l’équivalent de 30% de la production annuelle d’un réacteur nucléaire.

A noter : malgré son impact important sur les performances énergétiques, le critère de qualité de l’eau n’est pas pris en compte dans la règlementation thermique actuellement en vigueur dans le bâtiment (RT2012).

 

État des lieux du traitement de l’eau en circuits fermés

Les analyses d’eau

Il existe actuellement autant de référentiels de qualité de l’eau de chauffage (ou de climatisation) que de fabricants de produits de traitement. Ci-dessous quelques exemples de valeurs références définies par différents traiteurs d’eau :

Chaque fabricant de produit de traitement a créé un référentiel de qualité d’eau cible correspondant à une eau traitée avec SON produit.

Le diagnostic et les traitements

L’analyse de l’eau est l’élément utilisé par le traiteur d’eau pour préconiser un traitement. Quel que soit le résultat de l’analyse de l’eau, un traitement est systématiquement préconisé. 

Constats terrain

Les nouvelles problématiques de boues organiques sont très difficiles à éradiquer par la chimie, et les produits adaptés sont très nocifs pour l’humain et l’environnement

 

Les services et solutions innovants d’edya

  • Désemboueur EDYAFluid’ 

EDYA amène une solution définitive et éco-responsable, sans produits chimiques et sans entretien à tous les problèmes de boues, qu’elles soient d’origine métallique ou organique.

EDYAFluid  s'adapte tant aux nouvelles qu'aux anciennes installations.

Son atout majeur est de pérenniser l'installation et, dans le même temps, d’apporter une vraie tranquillité à l'utilisateur. EDYA a qualifié un procédé physique qui améliore naturellement la qualité de l’eau.

Installé sur le réseau fermé de chauffage, EDYAFluid’ agit définitivement sur la cause, car il rétablit naturellement une qualité d’eau optimale : les boues sont dissoutes, qu’elles soient d’origine métallique ou organique, et l’utilisateur retrouve un confort et un rendement optimal de son chauffage.

La solution EDYA Fluid’ est applicable à toutes les installations : circuits de chauffage individuels ou collectifs, planchers chauffants, réseaux d’eau glacée, climatisation, pompes à chaleur, équipements thermiques (chaud ou froid) et hydrauliques industriels, …

Quelques exemples de suivis d’installations avec EDYA Fluid’.

 

 

 

Traitement, captage, consommation, épuration : l'eau dans tous ses états

Retrouvez tous les articles du dossier L'eau dans tous ses états

#5 O’MEGA : Unité de dessalement de l’eau de mer

Consultez l'article précédent : #5 O’MEGA : Unité de dessalement de l’eau de mer

Partager :