Le cirque de Marchin
Construction Neuve
- Type de bâtiment : Autre bâtiment
- Année de construction : 2021
- Année de livraison : 2022
- Adresse : place de Grand Marchin 4570 MARCHIN, Belgique
- Zone climatique : [Cfb] Océanique hiver tempéré, été chaud, pas de saison sèche
- Surface nette : 414 m2
- Coût de construction ou de rénovation : 1 490 000 €
- Nombre d'unités fonctionnelles : 1 aucune
- Coût/m² : 3599.03 €/m2
-
Consommation d’énergie primaire
0 kWhep/m2.an
(Méthode de calcul : Autre )
Le Cirque de Marchin
Le Cirque, structure en bois adaptée à la pratique circassienne, offre un espace scénique de 16 mètres d’ouverture sur 13 de profondeur, une hauteur libre de 10 mètres, de nombreux points d’accroche et est équipé d’un plancher dynamique. Accueillant un gradin de 300 places, cette infrastructure a été pensée par l’Atelier d’architecture Meunier-Westrade et construite par l’entreprise Stabilame. Elle a vu le jour grâce au soutien de la Province de Liège (sur proposition de Liège Europe Métropole), de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Commune de Marchin.
Le Cirque de Latitude 50 tend vers une architecture minimaliste au service de ses utilisateurs, sa spatialité est le fruit de la fonction et des qualités intrinsèques du bois comme matériau de construction. Composé d’une boîte dédiée aux arts circassiens à laquelle s’adjoint un espace destiné au public, les deux fonctions sont avalées par un drapé de bois… Deux espaces, un jour unis pour être lieu de diffusion, un jour scindés pour être lieu de répétition. Lors des représentations, le public sera positionné sur un gradin qui s’étendra jusqu’à la limite de la scène. L’intimité et la proximité seront ainsi préservées, dans l’esprit des arts du cirque et de la rue.
Privilégiant une économie locale, cette construction tout de bois est enveloppée d’un isolant haute performance et équipée de technologies innovantes, peu d’énergie est ainsi nécessaire pour y proposer un confort ambiant optimum.
Trois clés pour comprendre le projet
L’architecture minimaliste a été pensée hyper-fonctionnelle : le volume de travail et le volume de gradins pour le public. Chaque élément a été pensé pour minimaliser les matières premières, dans la même philosophie que cette vision des deux volumes séparés et unis à la fois, avec un « simple drapé de bois » pour les couvrir.
La matière, le bois, s’exprime dans toute sa souplesse. Des droites, des courbes, des ouvertures maximalisée, c’est un plaisir de travailler la matière, tant pour l’architecte que pour les artisans. Tout en respectant la matière dans sa noblesse, en optimisant les éléments ainsi que l’économie circulaire qu’elle permet (optimisation de la matière, revalorisation des déchets,...).
Car le développement durable a fait partie du projet dès le départ : l’utilisation du bois, pour des matériaux biosourcés, renouvelables, et bas-carbone ; une vision d’indépendance énergétique, pour la planète et les finances de l’asbl Latitude 50, et enfin une architecture au service du bien-être des occupants.
L’urbanisme : contrainte administrative et architecturale
Alors que certains projets de Latitude 50 ont été plus circonscrits, le cirque, bâtiment à fonction culturelle et d’accueil du public, a bénéficié d’une écoute attentive de l’urbanisme, ouvert à un projet plus singulier.
Le bois a été un moteur d’acceptation du dossier, eût égard à l’utilisation traditionnelle du matériau dans les granges du Condroz et des Ardennes.
La forme singulière, due aux activités du cirque, a également été acceptée car elle se réfère aux grands volumes des granges locales.
L’isolation, un cheminement rationnel
La recherche de la performance thermique allié à un prix concurrentiel a débouté le choix initial d’un isolant en paille. La mise en œuvre, les prix bas des isolants classiques ont conduit à un choix raisonné. C’est sans doute le seul regret du projet. Mais le résultat de bâtiment autonome en énergie reste une satisfaction pour tous.
Les activités circaciennes
Personne ne soupçonne les contraintes inhérentes à la construction d’un cirque ! Des effets verticaux et horizontaux en tous sens ont exigé une prise en compte de la statique et du bâtiment bien plus importante que pour des activités traditionnelles.
Des solutions ont été trouvées en collaboration avec l’architecte, l’entrepreneur-fabricant et le bureau d’étude. A noter également, la mise au point d’un plancher dynamique, rebondissant, pour le bien-être des artistes en représentation.
La contrainte incendie
Les normes incendie en Belgique sont parfois désuètes et pénalisantes pour l’usage du bois. Or tout le cirque est en bois, et c’est avant toute chose un lieu destiné à l’accueil du public.
Pour les façades, le projet a suivi les recommandations publiées par le CSTC / EMbuild (Centre Scientifique et Technique de la Constructino). Pour les toitures continues en bois, il s’agit d’un cas unique, et des essais en laboratoires, menés par Stabilame avec le CSTC / Embuild ont permis d’atteindre des niveaux de protection incendie qualitatifs.
Une structure atypique : l’alliance des systèmes
La prouesse du cirque de Marchin réside également dans la construction de grands volumes vides, en formes non parallélépipèdes. L’ingéniosité a été de coupler deux systèmes constructifs, en tirant parti de leurs forces. Les volumes ouverts ont été créés grâce à l’utilisation de portiques en lamellé-collé (poteaux-poutres) spécifiques. Le CLT collé a quant à lui fermé le bâtiment, en apportant contreventement et un caractère massif de finition bois, d’isolation et de stabilité à l’ensemble.
Respecter le design sur une toiture anti-feu
Le crayon de l’architecte y tenait : la toiture penchée en bois devait montrer un éventail, rappel visuel des chapiteaux de cirque classiques.
Or, le grand défi de cette toiture penchée toute en bois, était de répondre à des prescriptions incendie.
Un bardage ajouré a été mis au point, avec une recherche d’optimisation de matière, afin de créer l’effet visuel recherché, avec des planches de bardage ignifugées, l’ensemble étant ensuite accepté dans le projet global de protection incendie.
Grâce à ces concepts innovants, le Cirque de Marchin est aujourd’hui un lieu d’accueil exceptionnel, une salle de spectacle chaleureuse,qui entend des rires et du silence, qui regarde tant les clowns que les acrobates qui laissent le cœur en suspens…. Tout en respectant les lieux environnants et la volonté d’impacter le moins possible la planète. Bref, conservons notre sourire !
Opinion des occupants
Dans ce lieu d’accueil culturel, on distingue deux types d’occupants.
Les occupants permanents, à savoir les artistes, et les occupants temporaires, les spectateurs.
Le retour le plus important est certainement celui des occupants permanents. Les artistes qui effectuent leurs répétitions dans le cirque, le font durant la journée et la soirée, et ce toute l’année.
Ils apprécient fortement les qualités et confort thermiques et acoustiques de l’endroit. Les remarques les plus récurrentes portent sur le sentiment apaisant du bois, sur le confort de luminosité durant leurs répétitions, car des zones d’apport lumineuses ont été créées spécialement pour cela (contrairement aux cirques traditionnels).
Les spectateurs, quant à eux, apprécient le confort thermique d’un cirque en dur, mais apprécient énormément le cadre chaleureux qu’apporte le bois. Les gradins, tout en bois, sont très confortables et s’inscrivent parfaitement dans l’esprit du lieu. Le confort des spectateurs fait partie de leurs remarques positives, tant en parlant des coussins des gradins, que d’une bonne acoustique générale.
C’est donc un lieu culturel qui satisfait tant les travailleurs que les spectateurs, et s’harmonise avec le plaisir que tout un chacun trouve à partager les numéros de clown, de jonglage ou les acrobaties.
Et si c'était à refaire ?
Le projet est resté sur ses fondements : utiliser un maximum de matériaux biosourcés, pour sa structure portante et son parement.
L’envie d’utiliser des matériaux biosourcés (isolant initialement de la paille) pour ce bâtiment spécifique a été rattrapé par les contraintes techniques et la réalité budgétaire. Le compromis s’est positionné dans un choix d’isolation classique, tout en maintenant le bois pour la structure, les fermetures et le parement.
A refaire, dans un contexte actuel de repositionnement favorable du prix des isolants biosourcés, des isolants biosourcés seraient sélectionnés, afin de parfaire la philosophie du projet.
Plus de détails sur ce projet
https://www.ateliermw.be/portfolio/latitude-50-pole-des-arts-du-cirque-et-de-la-rue/https://www.stabilame.be/index.php/marchin
Fiabilité des données
Auto-déclaration
Démarche BIM
En travaillant en bouwteam, le bureau d'architectes Meunier-Westrade et l'entepreneur Stabilame ont fait de nombreux échanges de fichier. La modélisation 3D et les fichiers IFC ouverts du logiciel Cadwork et le système de partage web GL de ce dernier, ont permis de partager des documents en ne devant pas recopier des éléments. Notamment lors du dessin de fabrication, avant production, pour obtenir l'aval des architectes. La digitalisation de Stabilame permet de faire suivre ces informations dans la production (centres d'usinage directement liées aux bureaux d'études production), à la logistique, et jusque sur chantier où les monteurs techniciens travaillent en lecture de plan avec des tablettes pour accès aux informations complexes de ce type de chantier. Les modélisation 3D implémentent directement les fichiers de productions de certains fournisseurs, Stabilame leur transmet le dossier de production et ils ne doivent rien recopier. exemples: ferrures, châssis, bâches d'étanchéité EPDM, ....
Crédits photo
Atelier Meunier-Westrade et Stabilame
Maître d'ouvrage
Maître d'œuvre
Intervenants
Constructeur
Stabilame
https://www.stabilame.be/Gros-Oeuvre bois fermé, isolation et bardage, gradins en bois, ...
Bureau d'études autre
CAMBIUM
https://be-cambium.combureau d'étude sol et structure bois
Fabricant
Menuiserie Riche
https://www.chassisriche.be/portes-fenêtres
Mode contractuel
Contractant général
Démarche développement durable du maître d'ouvrage
Latitude 50, le pôle des arts du cirque et de la rue, voulait créer un cirque en dur pour accueillir les artistes, en résidence momentanée dans leur infrastructure, pour y mettre au point leurs spectacles, ainsi qu’y donner des représentations.
Plus qu’un cirque, cet espace devient un lieu de travail, de répétition, un lieu d’accueil pour la culture.
La démarche de Latitude 50 est double. Premièrement, ils souhaitent que le cirque s’intègre au village, qui a accueilli leur structure et est devenu un centre renommé internationalement pour les arts du cirque : il convenait donc de prévoir une intégration dans un lieu rural et naturel.
Deuxièmement, ils souhaitent créer une espace de travail convivial, rassurant, bénéfique pour leurs utilisateurs permanents, les artistes, comme pour leurs utilisateurs temporaires, les spectateurs.
Le projet architectural, amené en bouwteam par l’atelier d'architecture Meunier-Westrade et l’entreprise de construction Stabilame, a été sélectionné car tant l’architecture que la matière bois proposés apportaient une plus value. Cette plus-value, c’est le respect du village et des personnes, qui correspond parfaitement aux valeurs de Latitude 50.
Les notions de décarbonatation, d’économies d’énergies, de rationalisation des matières, d’autonomie énergétique croisant les idées de lagunage, de ré-emploi et de bien-être des occupants, ont permis à ce projet de correspondre à 100 M aux valeurs des maîtres d’ouvrage.
Description architecturale
Le Cirque de Latitude 50 tend vers une architecture minimaliste au service de ses utilisateurs, sa spatialité est le fruit de la fonction et des qualités intrinsèques du bois comme matériau de construction. Composé d’une boîte dédiée aux arts circassiens à laquelle s’adjoint un espace destiné au public, les deux fonctions sont avalées par un drapé de bois… Deux espaces, un jour unis pour être lieu de diffusion, un jour scindés pour être lieu de répétition. Lors des représentations, le public sera positionné sur un gradin (300 places) qui s’étendra jusqu’à la limite de la scène. L’intimité et la proximité seront ainsi préservées, dans l’esprit des arts du cirque et de la rue.
Privilégiant une économie locale, cette construction tout de bois est enveloppée d’un isolant haute performance et équipée de technologies innovantes, peu d’énergie est ainsi nécessaire pour y proposer un confort ambiant optimum.
Consommation énergétique
Consommation réelle (énergie finale)
190,33 kWhef/m2.an
2 022
Performance énergétique de l'enveloppe
- 0,24 W.m-2.K-1
- 2,34
Systèmes
- Pompe à chaleur
- Aucun système d'eau chaude sanitaire
- Pompe à chaleur réversible
- Double flux avec échangeur thermique
- Solaire photovoltaïque
Démarche biodiversité
Résilience
- Vent / Cyclone
- Canicule
Environnement urbain
Solution
CLT collé Stabilame- production bois local

Stabilame SA
https://www.stabilame.be/Gros œuvre / Structure, maçonnerie, façade
Panneaux en CLT collé, en bois massif de 12 x 3 m en bois local (Belgique, Luxembourg, N-E de la France), avec des labels environnementaux tels que label biosourcé (98 %), des ACV-DEP (B-EPD en Belgique dans TOTEM) + (FDES en France dans INIES).
Les murs en CLT ont fait l'unanimité, pour toutes les parties prenantes, par sa rapidité d'installation, sa technicité (modélisation 3D et préfabrication) mais surtout par le caractère chaleureux du bois en finition.
Structure mixte poteaux-poutres-CLT

STABILAME
https://www.stabilame.be/Gros œuvre / Structure, maçonnerie, façade
Des structures mixtes en bois, impliquant à la fois des poteaux-poutres, des charpentes et du CLT collé, pour des volumes maîtrisés
La solution de mixité des systèmes constructifs a apporté des facilités dans la conception d'un grand volume ouvert, qui se voudra évolutif et anticipe la déconstruction en fin de vie du bâtiment
Ameublement en ré-emploi: dessus-dessous gradin

Atelier MM srl - Le quotidien-quotidien
https://www.lequotidienquotidien.be/Second œuvre / Équipements intérieurs
Dessus/coussins en tissu anti-feu dont les chutes ont été utilisées pour les meubles du Cirque de Marchin et la fabrication d'objets textiles et de bijoux. Dessous/ meubles en bois provenant des chutes de panneaux des ateliers de l'entreprise ayant construit le cirque.
Olivier Minet, directeur de Latitude 50: "Beau boulot, ça donne fort bien!". - Stéphanie Calonne, actions avec les Associations, ctioyenneté, décentralisation de la Maison de la Culture de Tournai: "Ravie de ma broche, provenant du tissu des coussins du Cirque de Marchin!"
Portes en pin sylvestre, intégration de bardages

Menuiserie Riche
https://www.chassisriche.be/frSecond œuvre / Menuiseries extérieures
Des portes en bois européens et locaux. Pour le cirque, les portes en pin sylvestre sont de la même essence que le bardage. Outre 1 porte vitrée, deux portes (1 simple et 1 double) ont été étudiées pour recevoir le bardage identique à celui de la façade du cirque, et pour arriver dans le même plan en refermant les portes.
Les portes munies du bardage se fondent complètement dans la façade. Les maîtres d'ouvrage en sont très contents.
Coûts de construction & exploitation
- 1 490 000 €
Réemploi (même usage) / Réutilisation (changement d'usage)
- Menuiseries intérieures
Bilan environnemental
Impact financier
- 500 €
Réplicabilité et Innovation
Gestion de l'eau
Qualité de l'air intérieur
Confort
Qualité de vie et services
La majorité des choix architecturaux et de matériaux ont été pensés afin de profiter au bien-être des utilisateurs du cirque, tant pour le personnel que pour les artistes ou encore pour les spectateurs. De l’ergonomie du gradin pour les uns et des espaces de travail pour les autres, de la ventilation adaptée et anti-épidémie, de l’étude d’apport de luminosité (alors qu’elle est souvent absente dans d’autres espaces scéniques), d’une acoustique limitant les échos pour un confort maximal des spectateurs et résidants, tout a été pensé pour un mieux-être. Le choix du bois est dans cet esprit également, et forme le point de départ : les principes de la biophilie, admettant que le bois visuel, les matériaux naturels, favorisent le bien-être et la concentration.
La qualité des interactions entre les occupants du cirque et la communauté est un point important du projet. En effet, le Maître d’Ouvrage, Latitude 50 est un pôle des arts du cirque et de la rue. Historiquement, ces formes d’art étaient loin d’être reconnues, les artistes étant plutôt considérés comme des saltimbanques que comme artistes. L’inclusion, c’est déjà reconnaître ces artistes à part entière, leur donner un lieu où travailler pour leurs créations et leurs répétitions, et non pas juste un chapiteau pour se donner en spectacle. Il s’agit là d’une inclusion réussie et largement reconnue, car le village de Marchin est aujourd’hui reconnu dans le milieu du cirque.
Cette reconnaissance, c’est la réussite de Latitude 50, mais aussi de la mairie, très impliquée dans le projet, et de la volonté de vivre tous ensemble. Le cirque fait partie d’un projet plus large, dont une école du cirque. Cette école accueille des enfants et jeunes adultes de la région, et forme le trait-d’union entre tous. Comme la buvette du cirque, où les habitants de la région se rassemblent volontiers, qu’il y ait des représentations ou pas : c’est la vie de village qui renaît autour du projet.
Informations générales
Le point principal du projet, est que les matériaux de structure, de parement, de fermetures, sont en bois. On compte une séquestration CO² de minimum 208 tonnes grâce à ce choix. En choisissant en plus des matériaux fabriqués en circuits courts, dans une usine locale.
Outre les matériaux principaux, il faut mettre en exergue la faible énergie utilisée pour le bâtiment. La lumière naturelle est reconsidérée (pas une salle de répétition noire), utilisée, les chauffages et climatisation sont produits par une VMC liée à une pompe à chaleur. Ces énergies seront majoritairement prises en charge par la production d’énergies renouvelables via des panneaux solaires photovoltaïques (en-cours).
Enfin, construire en pensant au carbone, c’est aussi faire de l’éco-conception, penser des volumes évolutifs et démontables. Cela permet d’anticiper d’éventuelles déconstruction. Et en fin de vie du bâtiment, de s’assurer de pouvoir le démonter facilement, afin de ré-utiliser les différents matériaux au mieux. Anticiper, c’est réussir.
Puit de carbone
Le bois, matériau biosourcé, est utilisé pour les matériaux de structure, de parement, de fermetures, mais aussi les gradins et le mobilier. On compte une séquestration CO² de minimum 208 tonnes grâce à ce choix. En choisissant en plus des matériaux fabriqués en circuits courts, dans une usine locale.
Les panneaux en CLT sont labélisés biosourcé (98 %). Tout comme les poteaux-poutres, les CLT bénéficient d’une ACV permettant de calculer exactement leur impact environnemental.
Les aménagements intérieurs, réalisés en ré-emploi, sont aussi en matériaux biosourcés, puisque fabriqués à partir de déchets de panneaux en bois CLT collé.
Emissions de GES
- 76,00 KgCO2/m2/an
Analyse du Cycle de Vie :
Raisons de la candidature au(x) concours
Le cirque de Marchin a toute sa place dans le concours Green Solutions Awards. Il s’agit d’un bâtiment atypique, tant par sa fonction de « cirque » en dur, que par son architecture, et qui s’est voulu dès le départ résolument durable.
L’éco-conception, menée par l’architecte et l’enteprise, a conduit à une mixité de systèmes constructifs en bois, afin de minimiser les matières, de rationaliser le bois, tout en prévoyant une évolutivité du bâtiment, et – en fin de vie – de pouvoir le démonter facilement avec ré-emploi des matériaux. En prenant bien entendu en compte une longévité maximale de la structure, incluant une maintenance aisée.
Les matériaux biosourcés ont été privilégiés pour les éléments structurels, les fermetures et le parement. Des matériaux locaux et européens ont été privilégiés, matériaux présentant des labels environnementaux et ACV / FDES-B-EPD. Ces matériaux ont présenté des innovations permettant de surpasser les réglementations en vigueur en Belgique afin de s’adapter au projet.
Le bois a fait l’objet d’un choix direct pour augmenter le confort et le bien-être des occupants, avec des notions de biophilie dans l’architecture globale du bâtiment, ce qui permet d’intégrer une notion sociétale en plus d’environnementale.
Pour couronner cette volonté environnementale, des éléments de mobilier ont été réalisés en ré-emploi, en utilisant des déchets de CLT, afin d’éviter d’utiliser de nouveaux matériaux et ainsi diminuer l’impact environnemental des aménagements.