Construction Neuve

  • Type de bâtiment : Autre bâtiment
  • Année de construction : 2021
  • Année de livraison :
  • Adresse : rue du Vivier 16B2 6900 MARCHE-EN-FAMENNE, Belgique
  • Zone climatique : [Cfb] Océanique hiver tempéré, été chaud, pas de saison sèche

  • Surface nette : 516 m2
  • Coût de construction ou de rénovation : 800 000 €
  • Nombre d'unités fonctionnelles : 4 aucune
  • Coût/m² : 1550.39 €/m2
  • Consommation d’énergie primaire
    37.55 kWhep/m2.an
    (Méthode de calcul : PEB - Wallonie )
Consommation énergétique
Bâtiment économeBâtiment
< 50A
A
51 à 90B
B
91 à 150C
C
151 à 230D
D
231 à 330E
E
331 à 450F
F
> 450G
G
Bâtiment énergivore

Atmos :  Bureaux vs logements HAPJC

L’immeuble Atmos est né de la volonté de créer des nouveaux bureaux pour leur propre atelier d’architectes éponyme.  Une envie : réaliser un bâtiment vitrine :  conforme aux exigences énergétiques actuelles, et utiliser du bois, pour assurer une provenance locale et un intérieur sain.  Une exigence : respecter un budget serré, comme doit le faire toute jeune entreprise.

Multi-fonctionnel, l’immeuble Atmos comprend deux zones tertiaires et deux unités de logements.  Les zones tertiaires, bien distinctes spatialement, sont dévouées d’une part au bureau des architectes, d’autre part à un espace modulable destinés à des cabinets médicaux.  Les unités de logements sont créés avec deux appartements lumineux.

Une affectation revue par l’urbanisme,  une limite par le terrain

Respecter les exigences urbanistiques fut la contrainte architecturale et budgétaire la plus importante.  Le programme initial portait sur un immeuble tertiaire. Situé dans une rue pavillonnaire, l’urbanisme a exigé d’y créer des logements en plus de la fonction professionnelle. 

Cette contrainte urbanistique, qui a impacté directement le projet, a rejoint une autre contrainte, physique, à savoir la topologie de la parcelle de terrain.  En effet, la taille de la parcelle, relativement étroite et en déclivité, ne prenait pas en compte ce facteur logements. Les architectes ont dû revoir complètement leur programme, tant en volumétries qu’en utilisation de mi-niveaux.  Le final est intéressant, car un programme important a pu être installé sur une petite parcelle, tout en conservant l’intimité et l’indépendance de chacun.

Evolutivité : l’éco-conception pour anticiper l’avenir

Les espaces bureaux ont été conçus en plateaux modulables, afin de s’adapter aux besoins des occupants.  Une occupation initiale destinée à des cabinets médicaux y apporte le confort nécessaire à l’affectation :  4 bureaux, une salle d’attente, des sanitaires, un espace secrétariat.  Les bureaux sont néanmoins conçus pour être basculés en d’autres affectations, que ce soient d’autres types de bureaux ou du logement (appartement 3 chambres).

Le propriétaire anticipe également son potentiel agrandissement économique.  Les deux espaces bureaux bénéficiant d’une entrée commune, il serait aisé dans le futur d’agrandir leurs propres bureaux dans l’espace locatif actuel.

L’éco-conception, avec la prise en compte directe de ces modifications ultérieure, permettra d’éviter des gros travaux, de déconstruire certaines parties :  un simple ré-aménagement permettra de mettre l’affectation au goût du jour.

 

Lier rentabilisation et bien-être

Les impositions de l’urbanisme ont suscité une réflexion approfondie.  Il a fallu rentabiliser un maximum les espaces, par rapport à la parcelle, y compris les zones de parking.  La modification la plus positive fut sans doute la solution d’intégrer un mi-niveau au bâtiment, afin que le rez-de-chaussée se raccroche au jardin en partie arrière.  Cela a permis de rentabiliser l’espace, mais aussi de créer une zone semi-enterrée très fraîche en été, tout en bénéficiant d’un cadre de travail magnifique avec les jardins accessibles directement.  Cela complète la volonté initiale des architectes d’apporter du bien-être au travail.

Le CLT, une solution méconnue pour le tertiaire en milieu rural

Alors que les panneaux de bois CLT sont utilisés en milieux urbains, la région des Ardennes belges n’a quasiment pas d’immeubles tertiaires construits en bois.   L’innovation pour notre bureau d’architecte réside dans l’utilisation du CLT, pour montrer aux maîtres d’ouvrages, quelles en sont les possibilités techniques et les avantages environnementaux et personnels.

Le CLT, c’était aussi une réponse à notre volonté de travaille en circuits-courts, en bois local, pour favoriser une bon cycle de vie du bâtiment, avec une solution bilan bas-carbone, de par sa faible énergie grise, sa capacité à stocker le CO².  D’autant plus que les éléments sont préfabriqués en usine, il n’y a pas de déchets sur chantiers, et que les matériaux d’élévation et les châssis présentent des labels environnementaux (label biosourcé, FDES et DEP,..), tout cela nous garantissait un bâtiment réellement environnemental. Travailler avec une entreprise locale, en bois local : ce fut une réponse au besoin de favoriser l’économie des territoires dont nous sommes issus. 

Opinion des occupants

Le bâtiment étant occupé depuis peu, nous avons récolté deux types d’avis.
Le premier avis est celui des utilisateurs des espaces tertiaires, tant pour les bureaux d’architecture que pour les espaces tertiaires à louer. Pour ces derniers, les parties visuelles en bois apportent une touche chaleureuse, qui permet d’apporter du bien-être, de la sérénité, dans les rendez-vous. A usage médicaux dans un premier temps, cela apportera une touche d'humanité dans un secteur aseptisé.
Dans le bureau d’architecture, les visiteurs sont charmés par l’utilisation du bois visuel. Cet élément donne l’occasion aux architectes de s’exprimer sur leurs valeurs environnementales, de les partager. Les collaborateurs ont noté un cadre de travail plus agréable, propice à la concentration et à la création.
Une première occupante des 2 cellules de logements a indiqué que le bois visible a fait partie de son choix du logement. L'aspect chaleureux l'a immédiatement séduite, et dés son installation, elle s'y est sentie chez elle.
Le second type d’avis est paradoxalement les non-occupants, à savoir le voisinage. La rapidité des travaux de gros-œuvre, grâce à la préfabrication des éléments en bois CLT, leur a permis d’éviter de longs désagréments. Ils apprécient l’intégration du projet dans l’environnement. Certains n’ont même pas l’impression qu’il s’agisse d’un nouveau projet. Les parements en pierre issues de l’économie circulaire (récupération) y sont peut-être pour quelques chose…

Et si c'était à refaire ?

Le projet initié il y a 6 ans par un tout jeune bureau d’architectes et pour leurs propres bureaux, les moyens financiers étaient très limités. Certains choix ont été bridés par le côté budgétaire. A refaire, avec une motivation actuelle encore plus environnementale, le choix d’isolants biosourcés, ainsi que de certaines finitions intérieures, seraient définis selon des critères environnementaux.
Pour la même raison budgétaire, l’installation de production d’énergie renouvelable n’a pas pu être envisagée. Par contre, comme cette étape peut se faire ultérieurement, une réflexion avec étude budgétaire et d’optimisation est en cours concernant l’adjonction de panneaux solaires, pour atteindre la quasi-autonomie des volumes tertiaires.
Le choix du bois massif en CLT, des châssis en bois-aluminium, et de l’architecture globale, ne seraient par contre pas modifiés. Ce sont des points forts, qui remportent des avis très positifs.

Fiabilité des données

Auto-déclaration

Démarche BIM

Le projet Atmos a utilisé une partie du BIM avec le bureau d’étude Stabilame.  En effet, le logiciel Cadwork réalise une modélisation 3D permettant une communication directe des données de production aux centres d’usinage automatisés.  Les informations étant transmies en full automatique, il n’y a aucun risque d’erreur.  Stabilame utilise également le logiciel pour dessiner les détails d’éléments fabriqués chez des fournisseurs, comme des ferrures, des bâches d’étanchéité de toiture, des châssis….  Les fichiers de Stabilame sont fournis aux fournisseurs, qui les utilisent directement pour la fabrication, sans recopier, en évitant à nouveau de potentielles erreurs.

Stabilame utilise le Web GL qui permet d’envoyer des fichiers ouverts et mesurables aux architectes, comme des fichiers IFC ouverts, destinés au BIM.

Crédits photo

Atmos Architectes - Stabilame

Maître d'ouvrage

Maître d'œuvre

Intervenants

Mode contractuel

Lots séparés

Démarche développement durable du maître d'ouvrage

Le maître d’ouvrage étant le maître d’œuvre (architectes), la démarche de développement durable est un facteur clé dès le départ du projet.   Une éco-conception liée à l’évolutivité de certains espaces (pour éviter les travaux lourds ou la déconstruction), la volonté d’instaurer des principes de biophilie (bien-être au travail), profiter de l’orientation pour éviter la surchauffe du bâtiment, sont des principes inclus dans la conception architecturale.  Par contre, la sélection de matériaux naturels comme le bois massif, comme des châssis en bois-aluminium, parce que ces matériaux séquestrent le carbone et participent ainsi à la décarbonatation du secteur de la construction, ont été des principes philosophiques volontaires.  Pour servir d’exemples et motiver leurs clients à limiter leur impact de construction sur l’environnement

Description architecturale

Lors des contacts avec l’urbanisme, ce dernier à enjoint aux architectes d’ajouter des unités de logements au projet initial, porté sur des espaces tertiaires.  Les architectes ont alors choisi d’optimiser l’espace au sol, en largeur sur le terrain pour conserver une intégration dans l’environnement (maisons sur 2 à 3 niveaux).  Cela en a fait un immeuble multi-fonctionnel.  Pour conserver l’identité des fonctions, ainsi que pour augmenter l’intimité des habitants, deux entrées distinctes ont été imaginées : une vers les espaces bureaux, l’autre pour les logements.

La vision de durabilité a été intégrée au projet dès le départ, avec le choix de construire en bois local et en circuits-courts.  La sélection d’un fabricant de CLT belge, utilisant du bois local, avec une production de CLT collé labélisé biosourcé à 98 %, et bénéficiant de l’extension du label « Filière Wallonne » a été primordial pour valider ce principe.  Le bois a été choisi pour son caractère local, mais aussi pour sa faible énergie grise, sa préfabrication avec une gestion de déchets minimes.  La préfabrication et la grande taille des éléments permet une édification rapide du bâtiment, avec un impact énergie minimisé sur l’environnement également.  Notons également le choix de châssis locaux, également labélisés biosourcés (70 %) et l’emploi de pierres de parement de ré-emploi pour une partie des façades.

Un autre facteur a été décisif pour le choix du bois, c’est le caractère chaleureux et apaisant, qui incite à la concentration et augmente le bien-être des occupants.  Pour augmenter le bien-être au travail, les architectes ont d’abord pensé à leurs collaborateurs et occupants du tertiaire.

Consommation énergétique

  • 37,55 kWhep/m2.an
  • 60,50 kWhep/m2.an
  • PEB - Wallonie

    pas encore une année d'écoulée donc pas de résultat donné

Consommation réelle (énergie finale)

    26,23 kWhef/m2.an

    2 019

Performance énergétique de l'enveloppe

    murs: CLT collé + isolant + parement (soit enduit, soit pierre calcaire, soit brique)
    toitures en pente : caisson isolés 240 mm
    toitures plates: CLT 240 + isolant PIR avec pente intégrée

  • 1,19

Systèmes

    • Chaufferie gaz à condensation
    • Pompe à chaleur
    • Chaufferie gaz à condensation
    • Chauffe-eau électrique individuel
    • Pompe à chaleur réversible
    • VMC autoréglable
    • Double flux avec échangeur thermique
    • Solaire photovoltaïque
    • Aucun système de production d'énergies renouvelables

    Les différentes unités exploitées sont gérées différemment.
    Les bureaux "architectes" sont exposés Sud, et bénéficient d'une VMC double flux avec refroidissement intégré, ainsi que l'une pompe à chaleur. La production d'eau chaude s'y fait à l'aide d'un boiler.
    Les bureaux de l'espace modulable sont semi-enterrés et seront peu exposés au grand soleil (Nord-Ouest), et ne nécessitent pas de refroidissement grâce à son exposition. Les bureaux de l'espace modulable et les logements bénéficient d'une ventilation simple flux (facilité d'entretien), d'une chaudière murale indépendante au gaz de ville pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire.

    L’installation de panneaux solaires a été prévue en phase 2, aves 12 panneaux solaires et des onduleurs à haut rendement, parés pour les smarts grids (projet en annexe)
    Une partie des travaux a été conçue spécifiquement pour fonctionner avec des panneaux solaires.
    D’une part, quelques techniques spéciales pourront être reliées aux panneaux solaires, d’autre part, des bornes de recharge pour voitures électriques (disponibles aux personnes extérieures) sont déjà installées sur les parkings des bureaux et des logements.

Démarche biodiversité

    Le terrain, situé en zone rurale, a fait l’objet d’attention particulière au niveau des arbres. 

    A l’arrière du bâtiment, un bel érable champêtre a été volontairement conservé.  Outre sa beauté, il participe à l’ombrage naturel du bâtiment, en protégeant le rez-de-chaussée du soleil en été.

    Des plantations ont été réalisées juste après l’édification du bâtiment, sur l’avant, un érable, sur les côtés, des cornouillers sanguins, et à l’arrière, un mirabellier (remplaçant un autre mirabellier qui a dû être coupé lors des travaux). Les cornouillers et le mirabellier ont été spécifiquement sélectionnés pour leur floraison abondante et leur réputation de plantes mellifères, afin de favoriser la biodiversité. En effet, ces essences attirent particulièrement l’abeille noire, espèce indigène, ainsi que d’autres insectes pollinisateurs.

    L’architecture a pris le parti de travailler sur la longueur du terrain, et non en profondeur (atténuation d’impact sur les sols)  laissant un grand jardin, et donc la possibilité d’y avoir de la verdure au sol (herbe et fleurs) et des plantations. 

    Les parkings ont été réalisés avec des dalles béton-gazon, qui permettent la perméabilité des sols, et laisser les eaux de pluie percoler naturellement dans le sol. 

Résilience

    • Canicule

    L'orientation du terrain et l'architecture avec des porte-à-faux préviennent la surchauffe du bâtiment.  La partie des bureaux vers le jardin est à mi-niveaux et se trouve semi-enterrée, ce qui permet un rafraîchissement naturel de la structure.   La ventilation double-flux incluant un cycle froid permet de réguler la surchauffe dans la section bureaux d'architecture, exposée au Sud.

    L'orientation permet un abri naturel à la chaleur, à l'exception de l'appartement du second niveau.  Pour palier à ce manque, une réserve dans l'épaisseur du mur permet l'installation de stores dans une seconde phase, afin d'accroître le confort des occupants de cette unique unité de logement concerné  Dans les principes de la bioclimatique, un arbre existant avant les travaux a été conservé à l’arrière du bâtiment, de manière à créer un ombrage naturel en été, protégeant le rez-de-chaussée d’éventuelles chaudes journées d’été. (en fin de journée, car exposition Nord-Ouest).

    Les bureaux situés au premier niveau sur la façade arrière ont été pourvus de stores plissés pare soleil, adaptables complètement en hauteur (descendre ou remonter).  Cela permet d'optimiser la luminosité tout en évitant l'éblouissement ou la chaleur du soleil.  L'intérêt de ce choix et de pouvoir également baisser les stores vers le bas, puisque cette façade est plutôt sensible au soleil couchant: les stores sont donc plutôt à utiliser en été, avec le soleil couchant et arasant.

Environnement urbain

    L’immeuble Atmos est situé dans une zone pavillonnaire, dans la banlieue de la petite ville de Marche-en-Famenne.  La zone est cependant assez rurale, et bénéficie, sur l’arrière, de grands terrains agricoles, imbriqués dans quelques zones industrielles. 

    La proximité directe d’un hôpital permet à l’immeuble de bénéficier d’un bon service de transports en commun, par bus, reliant l’hôpital à la gare de Marloie, située à 5 km.

Solution

    CLT collé local avec label biosourcé

    Stabilame

    [email protected]

     https://www.stabilame.be/

    Gros œuvre / Structure, maçonnerie, façade

    Les panneaux en CLT collé de Stabilame sont en bois local pour la Belgique et le Nord-Est de la France. Ils bénéficient du label biosourcé à 98 % et d'une B-EPD pour la Belgique et d'une FDES pour la France

    Les collaborateurs architectes et les premiers locataires ont été séduit par le bois, mais aussi par l'aspect circuits-courts (production belge avec bois belges) et l'intérêt environnemental que cela implique


    Châssis et façades en bois-aluminium RICHE, labélisés biosourcés

    Menuiserie Riche

    [email protected]

     https://www.chassisriche.be/fr

    Second œuvre / Menuiseries extérieures

    Les châssis en bois-aluminium de la Menuiserie Riche sont labélisés à 70 % de produits biosourcés (en 80 mm d'épaisseur) et bénéficient d'une ACV. Ils ont une B-EPD qui leur permet d'être dans TOTEM en Belgique, et une FDES qui leur permet d'être dans INIES en France.

    les châssis en bois-aluminium sont très bien perçus par les occupants du bâtiment, car dans les murs munis d'un parement intérieur, cela apporte une touche de bois, en rappel avec les murs visibles en bois dans le reste du bâtiment.

Coûts de construction & exploitation

  • 800 000

Réemploi (même usage) / Réutilisation (changement d'usage)

    • Façades

    Pour une partie du revêtement de façade, l'utilisation de pierres a été privilégiée.  Matériau naturel et symbole des parements de façades des villages les plus riches de la Famenne, la pierre était un matériau incontournable pour ce projet.   Afin de limiter l'impact environnemental, des pierres de récupération ont été utilisées.  Issues de l'économie circulaire, elles ont été récupérées sur un chantier de démolition, puis retaillées dans une carrière située près du chantier.

    Quantité:  70 m²

    origine:  Carrière de la Hazotte (retaillent des pierres de ré-emploi)

Bilan environnemental

    L’utilisation de pierres de ré-emploi a permis d’éviter toutes les activités d’exctration et de taille majeure de la pierre.  Notamment de l’eau pour la taille, et le CO² pour les machines (grues) et l’énergie grise de taillage.

Sites web

 https://www.hazotte.be/materiaux/facade-paysage/reemploi/moellons/pierre-bleue/belge

Réplicabilité et Innovation

    La réutilisation de pierres est tout à fait réplicable.  Il s'agit d'un secteur de l'économie circulaire encore peu connu mais facilement adaptable aux autres projets

Gestion de l'eau

    pas de données car le bâtiment vient d'être mis en exploitation

Qualité de l'air intérieur

    L’air intérieur est qualitatif, puisque la majorité de la structure est équipée d’une VMC.

    Les pièces techniques sont habillées de carrelages et céramiques, matériaux neutres.

    Les châssis et portes en bois sont labélisés A+ en qualité d’air intérieur.

    Dans le hall des espaces tertiaires, un arbre a été planté, de manière à transformer le carbone en oxygène durant la nuit, ce qui purifie l’air pour la journée suivante.  Les locaux étant inoccupés durant la soirée et la nuit, cela forme un cercle vertueux.

Confort

    Le choix du bois massif (matériaux naturels) pour la structure et pour les fermetures (châssis en bois-aluminium) permet d’obtenir un environnement sain et sec.  Le choix de laisser du bois massif visible dans de nombreux endroits est issu des principes de biophilie, qui permet d’apporter du bien être naturellement, par le visuel bois, aux occupants, tout comme la présence de l’arbre au sein du hall d’accueil.  L’augmentation de la concentration, la diminution du stress et des symptômes de trop haute tension cardio-vasculaire, sont inhérents à la biophilie  (in Workplace : wellnesse + wood = productivity).

    L’apport de lumière naturelle valorise également le bien-être et la concentration.  Ainsi, de grandes baies sont inclues dans l’architecture, soit par des fixes ou coulissants, ou encore par des murs-rideaux (façades vitrées).

    L’atmosphère des bureaux Atmos se veut détendue :  le cadre y a été planté « naturel », et l’ajout d’un kicker incite à la détente entre deux périodes de travail intenses.

    Les bureaux et meubles ont été dessinés spécifiquement, comprenant du bois visible également, afin de continuer cette ambiance chaleureuse et augmenter la belle concentration au travail.

    Les châssis de la Menuiserie Riche bénéficient du label A+ en qualité de l’air intérieur, ce qui permet d’avoir des châssis en matériaux biosourcés, peints en usine, avec une haute qualité d’air intérieur.

    Le comfort acoustique est notamment géré par le bois massif en CLT, mais aussi par les qualités de certains matériaux et de leur mise en œuvre et par l’architecture.

    Deux types d’isolations acoustiques sont à prendre en compte :  l’isolation verticale et l’isolation intérieure.

    L’isolation verticale, traversant d’étage est très bonne.  L’utilisation entre les appartements est a priori très confortable  (peu de recul puisque le bâtiment est récent) :  mais la marche sur le sol de l’appartement situé au rez+2 ne s’entend pas du tout dans l’appartement situé juste en dessous.  Des CLT collés de 240 mm et de 120 mm ont été utilisés, en fonction des portées.

    L’isolation acoustique intérieure, qui relève plutôt du confort, est très bonne à l’utilisation.  Pas de phénomène d’écho relevé, et l’utilisation de l’open-space en bureaux permet de réellement exprimer une satisfaction quant à l’absorption des bruits parle bois.

    L’isolation acoustique par rapport à la rue est également géré par les éléments de fermeture.  Les menuiseries en bois aluminium sont munies de triples frappes, d’un double joint acoustique.  De très bonnes compressions, les châssis ont été testés au CSTC (Centre Scientifique et Technique de la Construction, en Belgique), avec d’excellents résultats en tests AEV et acoustiques.  Comme toutes menuiseries, la mise en œuvre est également primordiale pour la qualité acoustique, et le résultat est à la hauteur des espérances : excellent.

    L’architecture participe à la réussite du confort acoustique.  Avoir établi deux entrées différentes pour les unités tertiaires et celles de logements, et avoir composé ces deux blocs bien distincts permet aux unités de bénéficier de leur propre confort, sans subir les nuisances des allées et venues des autres affectations.

    Les niveaux de température sont calculés selon les besoins des saisons et des occupants.

    En hiver, une moyenne de 19 degrés est conseillée, mais chaque unité est indépendante.

    La partie tertiaire ‘architectes » bénéficie d’une VMC double flux avec refroidissement en été (orientation Sud).

    La partie tertiaire ‘espace modulable’, étant située Nord-Ouest et semi-enterrée, n’aura jamais de surchauffe en été, une simple VMC a été mise en place, et le chaufffage est indépendant, produit par une chaudière individuelle au gaz de ville.

    De même, les logements sont indépendants avec une simple VPC et une chaudière individuelle au gaz de ville pour chaque appartement.

    Dans ce contexte de bâtiment multi-fonctionnel, il était important que chaque structure soit indépendante pour optimiser les températures adaptées car les besoins ne sont pas identiques.  Selon l’orientation de l’unité, selon son utilisation en journée (bureaux) ou en soirée (appartements), selon les températures souhaitées par l’activité requise.

    Des VMC ont été mises en place afin d’extraite l’humidité produite dans les pièces humides :  cuisines, salles d’eau, wc,…

    La construction en bois ne génère pas d’humidité, contrairement à des blocs bétons et aux cimentages.  Il s’agit d’une structure directement exploitable, sans nécessité d’évacuer les eaux de maçonnerie.

    De plus, le choix du bois massif, ainsi que d’un complexe mur adapté, permet au bois de reprendre un peu de l’humidité naturelle de l’air ambiant.

    Le comfort acoustique est notamment géré par le bois massif en CLT, mais aussi par les qualités de certains matériaux et de leur mise en œuvre et par l’architecture.

    Deux types d’isolations acoustiques sont à prendre en compte :  l’isolation verticale et l’isolation intérieure.

    L’isolation verticale, traversant d’étage est très bonne.  L’utilisation entre les appartements est a priori très confortable  (peu de recul puisque le bâtiment est récent) :  mais la marche sur le sol de l’appartement situé au rez+2 ne s’entend pas du tout dans l’appartement situé juste en dessous.  Des CLT collés de 240 mm et de 120 mm ont été utilisés, en fonction des portées.

    L’isolation acoustique intérieure, qui relève plutôt du confort, est très bonne à l’utilisation.  Pas de phénomène d’écho relevé, et l’utilisation de l’open-space en bureaux permet de réellement exprimer une satisfaction quant à l’absorption des bruits parle bois.

    L’isolation acoustique par rapport à la rue est également géré par les éléments de fermeture.  Les menuiseries en bois aluminium sont munies de triples frappes, d’un double joint acoustique.  De très bonnes compressions, les châssis ont été testés au CSTC (Centre Scientifique et Technique de la Construction, en Belgique), avec d’excellents résultats en tests AEV et acoustiques.  Comme toutes menuiseries, la mise en œuvre est également primordiale pour la qualité acoustique, et le résultat est à la hauteur des espérances : excellent.

    L’architecture participe à la réussite du confort acoustique.  Avoir établi deux entrées différentes pour les unités tertiaires et celles de logements, et avoir composé ces deux blocs bien distincts permet aux unités de bénéficier de leur propre confort, sans subir les nuisances des allées et venues des autres affectations.

    Comme indiqué précédemment, le confort visuel a été pris en compte dès le démarrage du projet.  D’une part en choisissant de laisser des cloisons avec le bois visible, pour apporter du bien-être et une sensation de confort, de part la matière (toucher et visuel).  D’autre part, le choix d’augmenter les entrées lumineuses, par des grandes baies, augmente le confort visuel avec une grande clarté intérieure.

    La déclivité du terrain a poussé les architectes à installer le bâtiment avec des mi-niveaux. 

    Chaque unité s’étale sur un seul niveau, ce qui en fait des espaces faciles à utiliser :  les unités de logement (appartements) sont sur un seul niveau, les bureaux et espaces modulables sont sur un seul niveau également.  Notons que le bureau d’architectes dispose d’une salle de réunion pour visio-conférences au sous-sols, en mi-niveaux, on peut donc considérer que cette unité est dispatchée sur les 2 niveaux.

    L’avantage du mi-niveau est que chaque unité (sauf une) est accessible par quelques marches, au lieu d’avoir des unités en plein pied et toutes les autres avec deux volées d’escaliers. Pour le bureau d’architectes, l’accès à l’open-space de travail, ou à la salle de réunion, sont accessibles depuis l’entrée par les mi-niveaux, ce qui est très confortable pour les visiteurs.

Qualité de vie et services

L’architecture a été conçue pour à la fois séparer et rassembler.  Les unités sont de deux types :  tertiaire et logement. 

La séparation est une séparation spatiale, les espaces tertiaires étant accessibles par l’entrée de gauche, commune aux deux unités tertiaires.  C’est donc un passage utilisé essentiellement le jour.  Les unités de logement bénéficient d’une entrée différente, cela leur permet d’avoir une vie privée respectée, et un accès limité à leur bâtiment (pas de rendez-vous relatifs aux bureaux dans leur propre structure).

Néanmoins, les unités ont un espace commun, c’est le jardin.  Accessible par l’espace tertiaire modulable et par l’espace tertiaire architecte par le bâtiment, il est accessible par le côté pour les appartement et utilisable les week-ends.  C’est là vraiment un partage d’espace commun, dans le respect des horaires de chacun et de la biodiversité.

Un autre espace de partage , qui est lui-même un service, est le parking, conçu pour accueillir des voitures électriques, avec des bornes à recharge semi-rapides, utilisables par tous.  (6 bornes en tout).  A l’heure où les voitures électriques augmentent mais sans que beaucoup de bornes ne soient accessibles en milieu rural, la possibilité de recharger rapidement sa voiture électrique avec des bornes partagées est un service très appréciable.

Informations générales

Le choix du bois massif pour la construction permet d’affirmer que c’est une construction qui participe à la décarbonatation du secteur de la construction.

Le projet comprend 78,8 m³ de bois pour la structure, sans compter les châssis et les finitions.  Cela signifie, tenant compte du calcul de l’ACV des panneaux de CLT collé, qu’on peut compter une séquestration de 59,10 tonnes de CO². 

Et cela sans avoir émis autant d’énergie grise que d’autres matériaux plus polluants.

D’autre part, 6 bornes de recharge semi-rapides, ouvertes à tous utilisateurs ont été installées dans le parking de l’immeuble.  Cela participe également à la non prolifération des GES, et permet d’utiliser des énergies utilisées dans le mix énergétique belge.

Ces bornes sont destinées à être connectées aux panneaux solaires prévus dans la phase 2, afin d’être autonome en énergie pour une partie du bâtiment (partie tertiaire) et pour les bornes de rechargement des véhicules.

Ic Energie

3,79 KgCO2 /m2

Puit de carbone

Le choix du bois massif pour la construction permet d’affirmer que c’est une construction qui participe à la décarbonatation du secteur de la construction.

Le projet comprend 78,8 m³ de bois pour la structure, sans compter les châssis et les finitions.  Cela signifie, tenant compte du calcul de l’ACV des panneaux de CLT collé, qu’on peut compter une séquestration de 59,10 tonnes de CO². 

Initiatives favorisant les mobilités décarbonées

6 bornes de recharge semi-rapides, ouvertes à tous utilisateurs ont été installées dans le parking de l’immeuble.  Cela participe également à la non prolifération des GES, et permet d’utiliser des énergies utilisées dans le mix énergétique belge.

Ces bornes sont destinées à être connectées aux panneaux solaires prévus dans la phase 2, afin d’être autonome en énergie pour une partie du bâtiment (partie tertiaire) et pour les bornes de rechargement des véhicules.

Emissions de GES

  • 3,79 KgCO2/m2/an
  • PEB

Analyse du Cycle de Vie :

    Les matériaux d’élévations sont en bois massif CLT collé, et ont fait l’objet d’une ACV, avec B-EPD (déclaration environnementale de produit). Tout comme les châssis en bois-aluminium. Leur impact sur les émissions de GES, comme les autres impacts, ont donc été clairement définis et sont disponibles dans la B-EPD (également dans une FDES, pour les 2 matériaux cités). Le parement en pierres, a été réalisé avec des pierres de ré-emploi, issues de l’économie circulaire géré par une structure wallonne (circuits courts). La construction en CLT collé comptabilisant 78 m³ de bois, on peut conclure à une séquestration CO² de 59 tonnes, ce qui épargne autant de GES.

  • Les éco-matériaux utilisés le sont dans le gros-œuvre bois fermé, ce qui compose la majorité des bâtiments.  Le bois :  sous forme de CLT collé pour les murs et les planchers, en caissons de toiture.  Les châssis sont en bois massif, avec un capotage aluminium, ce qui a permis d’intégrer de l’épicéa, une essence de bois locale et à haute performance thermique. Tant les éléments en CLT collé que les châssis en bois aluminium bénéficient du label biosourcés (CLT collé : 98 %  -  Châssis bois-alu :  70 %) que d’une ACV avec B-EPD.

    Une partie des parements a été réalisée avec des pierres naturelles, issues de la filière du ré-emploi.

Raisons de la candidature au(x) concours

Le projet "Immeuble Atmos" est un bâtiment multifonctionnel de taille moyenne. C'est à souligner car souvent ces projets mixtes sont réalisés dans des projets de plus grande envergure.  

Il rentre dans le scope des Green Solutions Awards de par sa multifonctionnalité, mais surtout par son caractère biosourcé, ses labélisations, sa recherche architecturale en faveur du climat et du confort de ses occupants.

Ainsi, les matériaux utilisés pour son élévation (murs, planchers, sous-toiture) et pour ses menuiseries extérieures, sont labélisés biosourcé et bénéficient de FDES (base INIES en France) et B-EPD (pour le programme TOTEM en Belgique). Ces matériaux bois participent à la décarbonatation du bâtiment, grâce la séquestration carbone, calculable grâce aux ACV réalisées.

L’architecture permet également d’intégrer le concours, de par son éco-conception en évolutivité pour une partie du bâtiment, sa recherche de solutions anti-surchauffe, ainsi que son attention au bien-être des occupants, par des procédés de biophilie et d’augmentation de la luminosité.

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Rédigé par

Nathalie LEBRUN

Chargée de communication


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