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  • Type de bâtiment : Immeuble de bureaux
  • Année de construction : 2019
  • Année de livraison :
  • Adresse : rue de l'innovation 3 5020 NAMUR, Belgique
  • Zone climatique : [Cfb] Océanique hiver tempéré, été chaud, pas de saison sèche

  • Surface nette : 675 m2
  • Coût de construction ou de rénovation : 662 600 €
  • Nombre d'unités fonctionnelles : 30 Poste(s) de travail
  • Coût/m² : 981.63 €/m2
  • Consommation d’énergie primaire
    -12 kWhep/m2.an
    (Méthode de calcul : PEB - Wallonie )
Consommation énergétique
Bâtiment économeBâtiment
< 50A
A
51 à 90B
B
91 à 150C
C
151 à 230D
D
231 à 330E
E
331 à 450F
F
> 450G
G
Bâtiment énergivore

Ce projet a remporté le Grand Prix Construction Neuve au niveau international des Green Solutions Awards 2022-2023.

Le bâtiment CBlue revêtait un challenge autant philosophique qu’environnemental.  Le propriétaire de cette startup informatique gérant des data souhaitait avant tout construire un bâtiment présentant un impact environnemental minimal, en circuits courts, afin de compenser le carbone informatique.

Une architecture avec l’environnement en point de mire

Outre la volonté du Maîte d’Ouvrage, la localisation du bâtiment imposait clairement un bâtiment pensé environnemental.  Le parc d’activités Ecolys, situé dans la région de Namur, impose effectivement des bâtiments prenant en compte des aspects durables. Ces deux vecteurs se rejoignant, le projet s’est concentré sur deux éléments :  le choix de matériaux en bois, biosourcés, locaux et durables pour les matériaux d’élévation, et réaliser un bâtiment autonome en énergies.

Le bien-être des collaborateurs

Une startup informatique a un défi permanent :  le recrutement et conserver ses collaborateurs.  Le jeune patron a misé sur la création d’un lieu de travail serein, apaisant, qui permettrait aux travailleurs de bien se sentir sur leur lieu de travail.  Des principes de la biophilie ont été mis en place, avec le choix du bois visible (matériau d’élévation), d’un bel apport de luminosité, d’espaces ouverts et conviviaux.  L’architecture a participé à ce bien-être, en misant sur des principes bioclimatiques, d’ombrages par des débords, d’intégration de vitrages solaires, sur l’intégration de grandes baies vitrées selon l’orientation pour maximaliser les entrées de lumière naturelle.

Des d’empreintes énergétiques maîtrisées

Le premier souhait du maître d’ouvrage était de construire un bâtiment autonome en énergie.  La pose de panneaux solaires dès la fin de la construction a permis cette suffisance énergétique, ainsi que l’installation de bornes de recharges pour voitures électriques pour participer à la mobilité durable. 

Les empreintes énergétiques qui concernent la construction ont été quant à elles minimisées.  Tout d’abord par le choix du bois, matériau biosourcé demandant peu d’énergie grise.  Ensuite par le choix d’une entreprise-fabricant locale, ce qui limite les transports de matériaux.  Ensuite par le choix d’un système constructif majoritaire intégrant des bois locaux.  C’est un projet en circuits courts, où chaque étape a misé sur la rationalisation des énergies employées pour diminuer les impacts environnementaux.

La construction bois en ‘smart attitude’

Même si on ne peut pas parler de grandes innovations techniques pour ce bâtiment, car il est plutôt axé sur le rassemblement d’une volontés d’optimisations environnementales avec des systèmes connus (construction en CLT collé, panneaux photovoltaïques, ….), il convient de mettre en exergue une optimisation des matières et des systèmes qui le positionne en bâtiment optimisé, ou « smart ».

En effet, une éco-conception mise en place dès l’esquisse du bâtiment, a permis de rationnaliser la matière bois, dans la production et sur le chantier.  Le bon matériau, au bon endroit et dans la bonne quantité :  une recette surexploitée dans ce chantier, qui permet en ouvre une évolutivité du bâtiment sur du long terme.

Opinion des occupants

Les occupants sont principalement les personnes travaillant dans cet immeuble de bureaux. Leur retour est positif sur trois points. Le premier porte sur l’ambiance agréable que dégage le cadre de travail, avec le bois apparent, chaleureux, qui, selon certains, donne des airs de vacances, et sur l’apport de lumière naturelle qui se dégage de l’ensemble du bâtiment. Le second point positif porte sur l’organisation de l’espace, car la grande majorité des cloisons intérieures sont vitrées, ce qui offre un partage de luminosité, quelle que soit la période du jour. Ces cloisons vitrées permettent aussi plus de partage, plus de communication, tout en conservant des zones d’activités scindées. Enfin, le troisième retour est un partage de philosophie. La majorité des collaborateurs sont des jeunes travailleurs, sensibles à l’environnement. Ils sont fiers de travailler dans un bâtiment réalisé en circuits courts, avec une philosophie proche de leurs idées.

Et si c'était à refaire ?

Le bâtiment et les infrastructures d’énergies renouvelables ont été conçus en parfaite correspondance avec le cahier des charges de départ. Tous les acteurs sont enchantés du résultat.
La seule modification, si c’était à refaire, serait d’augmenter dès le départ le nombre de panneaux solaires. La production d’électricité renouvelable est suffisante et permet de gérer le bâtiment C-Blue.
L’installation de panneaux solaires supplémentaires a été mise en place, non pas pour le bâtiment en lui-même, mais pour fournir de l’énergie complémentaire pour les bornes de rechargement pour voitures électriques, installées sur le parking de C-Blue.
A refaire, la superficie des panneaux solaires aurait été directement pensée pour cette utilisation complémentaire.

Plus de détails sur ce projet

 https://www.stabilame.be/rhisnes

Fiabilité des données

Auto-déclaration

Démarche BIM

Tout le projet a été modélisé en 3D chez Stabilame, afin de réaliser en même temps les BVN de production pour les centres d’entaillage automatisés.  Cette modélisation 3D permet de faire des partages de fichier, de type WEB GL, afin que les architectes aient accès aux documents demandant accord (nœuds constructifs, détails spécifiques,..) car ils savent utiliser l’outil mis à leur disposition, avec mesurage, voyage dans le fichier, etc…  L’utilisation du logiciel Cadwork permet de travailler en fichiers IFC ouverts, afin d’aller plus loin dans le BIM si souhaité.  Ici, la partie BIM est d’une part interne entre les services de Stabilame, afin de ne recopier aucun fichiers et donc d’éviter tout recopiage érroné.  La partie BIM externe est un partage des fichiers sources de Cadwork vers certaines parties externes, comme les fournisseurs de bâches EPDM pour les toitures plates, ou des ferrures spécifiques, ou des éléments de menuiseries extérieures.  Les fournisseurs ne redessinent aucun élément, ce sont les fichiers de Stabilame qui permetttent de piloter directement leur outil.  C’est déjà une partie du BIM en marche, même si ce n’est pas un BIM complet.

Crédits photo

Esquisse Architectes - Stabilame - CBlue

Maître d'ouvrage

Maître d'œuvre

Intervenants


Mode contractuel

Lots séparés

Démarche développement durable du maître d'ouvrage

La démarche environnementale du propriétaire constitue la genèse du projet.  Ce bâtiment tertiaire étant le siège social d’une jeune société informatique, il était primordial pour le maître d’ouvrage de compenser l’impact environnemental du secteur en réalisant un bâtiment exemplairement durable.  Les choix premiers du maître d’ouvrage ont ciblé le matériaux bois (pour leur aspect renouvelable, recyclable, et moins énergivores que des matériaux géosourcés ou pétrosourcés). des entreprises locales pour respecter des circuits courts et une autosuffisance énergétique.  L’inclusion faisait partie des priorités du maître d’ouvrage, en exigeant des accès PMR.  Dans le même sens,  le bien-être des collaborateurs est un principe qu’il a intégré rapidement, ayant été sensibles aux principes de la biophilie présentés par l’entreprise et l’architecte, afin de créer un cadre de travail apaisant, sympathique, propice à la rentabilité et à la stabilisation du personnel.  

Description architecturale

Pour répondre aux volontés écologiques du par cet aux besoins fonctionnels du maître d’ouvrage, le bâtiment proposé est basé sur une architecture simple et compacte. La forme est limitée essentiellement aux besoins, raison pour laquelle le projet dispose d’une toiture plate. Le bâtiment est découpé en deux strates :  le rez, faisan office de « socle », et l’étage qui vient en débord de l’ensemble du rez (porte-à-faux sur les 4 façades), un peu à la manière du feuillage d’un arbre, ce qui permet de gérer l’ensoleillement et de dégager par endroits des espaces extérieures couverts.  Il y a donc une vraie relation entre l’espace intérieur et l’espace extérieur, renforçant l’agrément du cadre de travail. L’architecte a veillé à suivre au mieux le profil du terrain.  C’est pour cette raison que l’arrière du bâtiment n’est pas implanté au même niveau que l’avant.  Le parking percolant et végétalisé suit également la pente du terrain.  Le logement de conciergerie est implanté à l’arrière du bâtiment en relation directe avec le jardin situé en fond de parcelle.  Cette implantation permet une exploitation judicieuse du terrain et une valorisation des espaces résiduels.   Au niveau constructif, l’architecte a opté pour une technique de construction à faible empreinte énergétique et à coûts mesurés.  Pour ce faire, ils ont décidé de travailler avec une structure en bois massif, qui resterait apparente à l’intérieur.  De cette manière, les parachèvements intérieurs et l’utilisation de plâtre sont évités.  Outre l’usage de l’eau de pluie pour l’ensemble des sanitaires, le projet est autonome en électricité, grâce à des panneaux solaires.  Une gestion informatique complète du bâtiment a été réalisée par le client, permettant également un suivi énergétique précis.

Consommation énergétique

  • -12,00 kWhep/m2.an
  • 115,00 kWhep/m2.an
  • PEB - Wallonie

    En Belgique, le certificat PEB n'est pas obligatoire pour les bâtiments tertiaires. Par contre, un certificat PEB a été établi pour la partie logement, et permet d'avoir une idée globale puisque c'est la partie la plus consommatrice d'énergie (habitation réelle pour un foyer).
    chaleurs: 9.550 kwh/an - déperdition chauffage -6.952 kwh/an + besoin pour eau chaude sanitaire + 1.383 kwh/an + énergie des auxiliaires + 654 + énergie refroidissement +633 kwh/an = consommation finale = 5.268 kwh/an - autoproduction électricité -5810 + pertes transformation des postes ci-dessus consommant électricité + 7.902 kwh/an - pertes de transformation évitées grâce à l'autoproduction d'électricité -8.716 kwh/an

    Besoins en chaleur du logement : 9 550 KWh/an
    perte de l'installation de chauffage : - 6 952 KWh/an
    Besoin pour ECS et pertes de l'installation : 1 383 KWh/an
    consommation d'énergie des auxiliaires : 654 KWh/an
    consommation d'énergie pour le refroidissement : 633 KWh/an
    soit :
    consommation Finale : 5 268 KWh/an
    Autoproduction d'électricité : 5 810 KWh/an
    pertes de transformation des postes ci-dessus consommant de l'électricité : 7 902 KWh/an
    pertes de transformation évitées grâce à l'autoproduction d'électricité : -8 716 KWh/an
    soit
    Consommation annuelle d'énergie primaire du logement : - 1 356 KWh/an
    -1 356 / 105m² = -12 KWh/an


Consommation réelle (énergie finale)

    50,17 kWhef/m2.an

    2 020

Performance énergétique de l'enveloppe

  • 0,28 W.m-2.K-1
  • murs en CLT + isolant + enduit ou bardage:
    U: 0,16 W/m²K
    toitures U: 0,12 W/m²K
    châssis en moyenne Uw 1,22 W/m²K

  • 1,29
  • Les utilisateurs des systèmes domotiques sont de deux ordres.

    Tout d'abord, les collaborateurs qui utilisent les espaces bureaux et réunion, l'essence même du projet.  Les collaborateurs sont ravis des différents systèmes mis à disposition,  La gestion automatique des énergies n'est pas l'application qui leur sert le plus, mais comme il s'agit de jeunes travailleurs conscientisés par l'environnement, ils sont fiers de faire partie des utilisateurs du système.  D'autant plus que les bornes rechargeables font partie de cette domotique, et cette partie implique directement les collaborateurs utilisant des voitures hybrides ou full-électriques

Systèmes

    • Pompe à chaleur
    • Chauffe-eau électrique individuel
    • Pompe à chaleur réversible
    • Double flux avec échangeur thermique
    • Solaire photovoltaïque
  • 100,00 %
  • 120 panneaux de 335 Wc en montage Est-Ouest sur toiture plate, soit une puissance totale de 40,2 kWc. Production annuelle moyenne de 38.000 kWc.

Démarche biodiversité

    Le bâtiment étant réalisé dans une ZAC, la biodiversité n’était a priori par une exigence de base.  Cependant, 3 démarches distinctes ont été mises en place.

    La première est la conservation d’une zone verte, en jardin alternant pelouse et fleurs.  Ce jardin est à disposition du logement du concierge.  Il permet également, dans une zone d’affaires et d’industrie, d’accueillir de la biodiversité, autant pour les insectes que pour les autres animaux.

    La seconde démarche concerne les parking. Plutôt que de prévoir un bitume, des parkings percolants et végétalisés ont été installés.  Cela permet une absorption de l’eau dans les sols, mais également une végétalisation accrue de la zone.

    Enfin, la troisième démarche envers la biodiversité est plus subtile mais pas moins importante.  La construction est réalisée en bois locaux, qui sont certificés PEFC.  La certification PEFC prend en compte, pour établir les certificats de coupes en forêts, le respect de la biodiversité.  Utiliser des bois PEFC est donc une garantie de ne pas détruire la biodiversité d’origine des bois (les bois utilisés sont des bois locaux, issus de Belgique).

    Pour les parkings, plutôt que de prévoir un bitume, des parkings percolants et végétalisés ont été installés.  Cela permet une absorption de l’eau dans les sols, mais également une végétalisation accrue de la zone.

Résilience

    • Inondation/Crue lente
    • Canicule

    La surchauffe du bâtiment a été prise en compte dès les premières esquisses de l’architecte.  Tout le niveau rez + 1 du bâtiment est en débord sur le rez-de-chaussée.  Cela permet de l’ombrage et évite les entrées du soleil.  La salle de réunion principale a été positionnée sur au côté Nord pour une lumière optimale sans surchauffe. 

    La luminosité était importante, mais pour conserver des surfaces vitrées importantes, c’est un vitrage anti solaire qui a été privilégié.  Ce vitrage contient une couche complémentaire, qui filtre les rayons du soleil haut en été, mais laisse passer les rayons du soleil d’hiver, plus rasants, pour bénéficier d’un apport de  chaleur passif.  Sur la grande baie, des screens anti soleil ont été prévus afin de pouvoir masquer le soleil si nécessaire.

    Les risques d’inondations ont été pris en compte.  Afin de ne pas imperméabiliser le sol, l’ensemble des parkings sont percolants (pavés drainants et gravier), pour permettre une infiltration maximale.

Environnement urbain

    Le projet est installé dans un zoning "vert", de type ZAC.  L'architecture et la typologie s'inscrivent parfaitement dans ce cadre.  La zone est destinée aux bâtiments respectueux de l'environnement, et le bâtiment de C-Blue correspond tout à fait à cela, y compris les aménagements faits sur le terrain, à savoir les parking percolants végétalisés, le maintien des jardins, ...   En ce qui concerne les transports, la zone est desservie par des transports publics (bus), et est proche des grands axes routiers (E42 et E411, deux autoroutes majeurs belges).  Afin de favoriser la mobilité vertes, des bornes de recharge semi-rapides ont été installées dans le parking du bâtiment.

Solution

    Panneaux CLT biosourcés bois local et circuits-cours

    STABILAME

    [email protected]

     https://www.stabilame.be/index.php/

    Gros œuvre / Structure, maçonnerie, façade

    Les éléments en bois massif CLT de Stabilame sont en bois local, labélisés biosourcés à 98 % et bénéficient d'une B-EPD pour TOTEM (Belgique) et d'une FDES pour INIES (France). Ils s'utilisent tant en murs, en planchers qu'en toiture

    Les panneaux CLT ont été largement acceptés par les utilisateurs, les architectes, et les résidents du bâtiments. La grande rapidité et la finition bois restée visible les ont impressionné. L'apport de l'aspect chaleureux du bois apporte concentration et bien-être dans les bureaux et salles de réunion, et sentiment de plénitude dans la conciergerie.


    Poteaux-Poutres structure mixte STABILAME en lamellé-collé

    STABILAME

    [email protected]

     https://www.stabilame.be/index.php/

    Gros œuvre / Structure, maçonnerie, façade

    Les structures en poteaux-poutres destinées aux grands bâtiments sont spécifiquement étudiées en mixité avec du CLT collé ou du CLT cloué. Cette notion de mixité apporte les grands volumes évolutifs par les poteaux et poutres, et la stabilité des murs avec les CLT

    La super-structure porteuse en lamellé-collé, intégrant les poteaux et les poutres a permis d'ouvrir l'intérieur du bâtiment et de le cadencer avec des cloisons vitrées. Cela apporte une grande luminosité et du bien-être. Ce principe constructif ingénieux a particulièrement rencontré l'aval du maître de l'ouvrage et de l'architecte


    Châssis et murs-rideaux hautes performances RICHE

    Menuiserie Riche

    [email protected]

     https://www.chassisriche.be/fr

    Second œuvre / Menuiseries extérieures

    Les châssis de la Menuiserie Riche offrent de très hautes performances thermiques, statiques et environnementales. Labélisés biosourcés (84 % en 80 mm d'épaisseur), ils ont reçu le niveau A+ en qualité d'air intérieure, et bénéficients d'ACV et DEP (B-EPD pour TOTEM en Belgique et FDES pour INIES en France).

    Les châssis et murs-rideaux ont été très bien accueillis par les occupants. La finition bois intérieure apporte un complément de chaleur au projet. Aucune réverbération de sensation chaude en été ou froide en hiver. Les châssis sont très performants et participent au bien-être du bâtiment.

Gestion de l'eau

    La consommation d'eau est assez faible au regard de la volumétrie du bâtiment. Une citerne d’eau de pluie permet de récolter ces dernières, qui alimentent l’ensemble des sanitaires. Les seules consommations d’eau sont l’eau potable du robinet pour les bureaux et le logement du concierge.

Qualité de l'air intérieur

    Une attention particulière a été prises pour la qualité de l’air intérieure.  D’une part avec la ventilation mécanique contrôlée à double flux, omniprésente.  D’autre part, dans la qualité des matériaux.  En effet, afin d’augmenter la luminosité, il y a non seulement beaucoup de fenêtres sur les murs extérieurs, mais les cloisons vitrées sont insérées dans des éléments de fenêtres intérieures.  Tous ces éléments sont fabriqués par la Menuiserie Riche, qui ont obtenu le label de Qualité d’Air Intérieur A+, soit le meilleur résultat possible.

Confort

    Le bien-être des occupants était une motivation première du maître d’ouvrage pour construire son immeuble tertiaire en bois. 

    Le bois a permis d’introduire les notions de biophilie et de bien-être par l’apport visuel des matériaux naturels.  Des études sérieuses, telles que «Workplaces : wellness + wood = productivity », éditée par Pollinate, apportent des données claires quant à l’amélioration de la concentration, de la productivité dans les espaces de travail.  Ainsi ils considèrent que la productivité augmente de 8 %, et l’augmentation du bien-être personnel de 13 % par rapport à un lieu de travail en matériaux traditionnels. Dans le cas de C-Blue, on rentre bien dans cette étude de cas, car les murs en bois massifs sont restés apparents, de manière à bénéficier un maximum de ce principe.

    L’isolation thermique et la ventilation mécanique contrôlée complètent ce sentiment de confort dans les bureaux, tout comme le label A+ pour la qualité de l’air intérieur de certains matériaux (comme vu ci-dessus).

    -3,32 kg CO² / m².an (voir PEB)

    L’acoustique a fait l’objet de plusieurs attentions.  Le plancher, réalisé en éléments de CLT massifs en bois a été complété par une membrane de type insulit, puis chapée sur 7cm, avec un recouvrement de sol en tapis.  Au niveau de la toiture, elle est réalisée en bac acier, et isolée par le dessus.  Un faux plafond acoustique en dalle a été réalisé par l’intérieur, sur une structure suspendue.

    Le confort acoustique y est très intéressant, avec une atmosphère sereine sur tous les plateaux de bureau mais aussi dans le logement du concierge.

    Le bâtiment ne comporte pas de chauffage en tant que tel.  Il est équiupé d’une ventilation double flux et d’un appoint clim/chauffage alimenté par une pompe à chaleur.  Ce système est lié à une détection de présence dans les bureaux et s’adapte en permanence en fonction de la présence, de la température ambiante et de la température demandée. 

    La ventilation mécanique contrôlée double flux permet de contrôler l’humidité. 

    L’utilisation de matériaux biosourcés permet également d’absorber l’éventuel trop grande présence d’humidité ponctuelle, mais en présence d’une VMC, cette fonction devient négligeable.

    L’acoustique a fait l’objet de plusieurs attentions.  Le plancher, réalisé en éléments de CLT massifs en bois a été complété par une membrane de type insulit, puis chapée sur 7cm, avec un recouvrement de sol en tapis.  Au niveau de la toiture, elle est réalisée en bac acier, et isolée par le dessus.  Un faux plafond acoustique en dalle a été réalisé par l’intérieur, sur une structure suspendue.

    Le confort acoustique y est très intéressant, avec une atmosphère sereine sur tous les plateaux de bureau mais aussi dans le logement du concierge.

    Le confort visuel est apporté par deux grands principes.
    D’une part l’apport de matière bois naturelle, qui offre une finition bois directe est primordiale.  Cela donne un aspect chaleureux, apaisant.  Ce sont des teintes douces, non agressives, toujours agréables pour les yeux, et reposantes pour les esprits.

    D’autre part, les grandes baies ont été mises en place pour un apport maximal de luminosité naturelle.  Cette grande luminosité fait partie intégrante du confort visuel, car il baigne une clarté naturelle saine. 

    Cette luminosité est également transmise grâce aux cloisons intérieures complétement vitrées.

    L’ergonomie du projet se situe dans l’utilisation facile des espaces.  Le rez-de-chaussée, qui comprend les espaces techniques ainsi qu’une cuisine, permet d’être en lien facile et rapide avec la grande salle de réunion.  L’étage comprend des espaces de bureaux et des salles de réunions, cloisonés entre eux par des cloisons vitrées (bois massif + vitrage).  Les espaces y sont très polyvalents et modulables.  La lecture de l’espace est simple et rassurante.

    Il est important de noter que l’ergonomie a pris en compte l’utilisation PMR, tant dans les passages des portes, que l’inclusion de sanitaires adaptés, et d’un ascenseur pour l’accès à l’étage.

Qualité de vie et services

Au sein du bâtiment, les espaces sont prévus pour que les utilisateurs s’y sentent bien.  Pour décharger l’éventuel stress du travail, outre des murs reposants en bois naturel, les collaborateurs bénéficient de 3 zones de détente.  Un moyen de s’éclipser du bureau, de partager avec les collègues.  C’est la nouvelle façon de travailler en offrant à la fois des espaces de travail et de partage sur les mêmes structures.  L’immeuble C-Blue est un immeuble tertiaire. Il comprend néanmoins un logement de conciergerie, qui partage l’accès au jardin et les parkings avec les collaborateurs de l’entreprise :  c’est également une volonté du « vivre ensemble », dans une dynamique positive.

Le troisième service est le plus concret, c’est l’accès à des bornes de recharge semi-rapides pour les voitures électriques.  Il y a 4 bornes actuellement, nombre qui devrait être relevé avec la seconde phase de panneaux photovoltaïques complémentaires prévue.

Enfin, l’inclusion a fait partie de la donne dès le départ du projet.  Le bâtiment se voulait accessible aux personnes à mobilité réduite.  C’est pleinement le cas, puisque tous les passages bureaux et salles de réunion prévoient des portes en largeur spécifiques, et que des sanitaires adaptés sont prévus, tout comme un ascenseur pour accéder à l’étage.  Cela implique que  l’inclusion est voulue tant pour les éventuels visiteurs, que pour de nouveaux collègues qui auraient des besoins PMR spécifiques.

Informations générales

Le projet est prépondérant pour éviter les émissions carbones, à deux titres principaux.

Tout d’abord, la majorité des matériaux d’élévation est en bois :  murs, structure, plancher, ouvertures et bardage.  Cela représente 168 m³ de bois.  En considérant les ACV/DEP des principaux matériaux, cela nous permet de proposer une séquestration carbone de 126 tonnes, ce qui est plus qu’intéressant.

D’autant plus que le bâtiment est autonome en énergie, et fournit en plus de l’énergie à des bornes de recharge partagées.   Un projet d’extension de jusqu’à 80 kWc supplémentaires est à l’étude, à placer sur un carport, pour alimenter des véhicules électriques.

Ic Energie

-3,32 KgCO2 /m2

Puit de carbone

la majorité des matériaux d’élévation est en bois :  murs, structure, plancher, ouvertures et bardage.  Cela représente 168 m³ de bois.  En considérant les ACV/DEP des principaux matériaux, cela nous permet de proposer une séquestration carbone de 126 tonnes, ce qui est plus qu’intéressant.

Initiatives favorisant les mobilités décarbonées

Sur le parking, accessible à tous, ont été placées 4 bornes à recharge semi rapides pour recharges des voitures électriques.  Au vu du succès, il a été décidé d’étendre les panneaux solaires, avec jusqu’à 80 kWc supplémentaires, à placer sur un carport et avec une production uniquement dédiée à l’alimentation des voitures électriques.  Cela permettra aux collaborateurs, aux clients, mais aussi aux utilisateurs du parc Ecolys d’avoir des points de recharge aisément accessibles.

Emissions de GES

  • -3,32 KgCO2/m2/an
  • rapport PEB

    Les calculs complets des gaz à effets de serres n’ont pas été réalisés. Cependant, les matériaux principaux composant la structure du bâtiment, à savoir : les murs et toitures en CLT collé, les poutres en lamellé-collé et les châssis en bois-aluminium bénéficient d’ACV et de DEP permettant de calculer leur impact sur les différents gaz à effet de serre. B-EPD pour la Belgique et FDES pour la base INIES en France.

Analyse du Cycle de Vie :

    Les calculs complets des gaz à effets de serres n’ont pas été réalisés. Cependant, les matériaux principaux composant la structure du bâtiment, à savoir : les murs et toitures en CLT collé, les poutres en lamellé-collé et les châssis en bois-aluminium bénéficient d’ACV et de DEP permettant de calculer leur impact sur les différents gaz à effet de serre. B-EPD pour la Belgique et FDES pour la base INIES en France.

    La volonté première du maître d’ouvrage était de travailler un maximum en matériaux naturels et biosourcés.  Ainsi, les matériaux de structure et de fermeture sont en bois, ainsi que le bardage.

    Les murs en CLT collé, qui forment les murs extérieurs des bâtiments, sont réalisés en bois local dans une entreprise située à moins de 60  km du chantier.  Ces murs en CLT collé bénéficients du label biosourcés (98 %) avec l’extension du label indiquant la provenance « filière wallonne » (preuve de bois locaux).  Une ACV et une DEP ont été réalisées.  Cela permet aux CLT collé de Stabilame d’être présent dans TOTEM, le logiciel de calcul d’impact environnemental (Belgique, via les B-EPD vérifiées par un tiers), ainsi que de présenter une FDES et être repris dans la base de données INIES (France).

    Les poutres et poteaux en lamellé-collé sont réalisés en bois europées, labélisés PEFC.  Ils ont également fait l’objet d’une B-EPD (pour rentrer dans le programme TOTEM en Belgique) et d’une FDES pour la base de données INIES (France).

    Les châssis en bois -aluminium ont également les labels environnementaux suivants :   certification PEFC, label biosourcé (70 %),  et les ACV et DEP pour la Belgique (BEPD pour rentrer dans TOTEM et pour la France (FDES pour la base de données INIES).

    Le bardage, parement du bâtiment sur tout le niveau rez + 1 est réalsé en bois massif, ce qui a permis d’utiliser un matériau biosourcé, renouvelable et recyclable.  Même s’il n’est pas labélisé, il était important de le signaler.

Raisons de la candidature au(x) concours

Présenter le projet de C-Blue aux Green Solutions Awards était une évidence, car il s’agit d’un bâtiment assurément « Green building ».  En effet, il rassemble tant les atouts environnementaux au niveau des matériaux, que de l’éco-conception, de l’autosuffisance énergétique ou encore la prise en charge du bien-être des occupants.

Les matériaux de constructions, en bois, sont non seulement biosourcés, renouvelables et recyclables, mais ils bénéficient pour la plupart de labels environnementaux et d’analyses de cycles de vie (B-EPD et FDES), permettant d’éviter le greenwashing.  De plus, ces matériaux ont fait l’objet d’un schéma de démontabilité pour pousser au ré-emploi en phase de déconstruction.

Mais avant de déconstruire, il convient de construire pour longtemps.  Et l’éco-conception mise en place permet une évolutivité du bâtiment, d’en changer l’organisation intérieure, afin de pouvoir modifier l’affectation sans devoir déconstruire.

L’éco-conception a aussi misé sur le bien-être des occupants dès le départ, en prenant en compte des principes de biophilie, tels que le bois visible, une grande luminosité, brefs des conforts tant visuels que thermiques pour que chacun s’y sente bien. (concentration, bien-être, rentabilité, ressources humaines optimisées).

Enfin, l’autosuffisance énergétique du bâtiment couronne les effort du maître d’ouvrage qui le voulait exemplaire, au départ surtout pour son activité propre.  Aujourd’hui, il pourrait une vitrine pour démontrer la possibilité de construire respectueusement.

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Rédigé par

Nathalie LEBRUN

Chargée de communication


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