Nouvelle étiquette énergétique pour les systèmes de chauffage à partir du 26/9/2015

Rédigé par

Camille Calicis

Project Manager

2417 Dernière modification le 03/04/2015 - 11:37
Nouvelle étiquette énergétique pour les systèmes de chauffage à partir du 26/9/2015

Tous les appareils de chauffage et tous les systèmes de production d’eau chaude, fabriqués à partir du 26 septembre 2015, devront porter le label énergétique européen. Ce label se situe dans le cadre de la directive éco-conception de l’UE. L’ATTB, l’association sectorielle pour les techniques thermiques, informe les installateurs et les consommateurs sur les modalités de cette étiquette.

Cette règle s’applique tant aux installations au gaz, au mazout ou à l’électricité qu’aux installations qui utilisent (partiellement) des sources d’énergie renouvelables comme les pompes à chaleur, boilers solaires et systèmes de micro-cogénération. Les installations de chau­ffage sont classées de G à A++. L’étiquette des chaudières à eau chaude comportent les classes A à G.  Cette réglementation s’applique à toutes les nouvelles appareils commercialisés à partir de cette date. La base pour le label énergétique européen et les exigences durcies en matière de rendement minimum se situe dans le cadre de la directive européenne ErP, mieux connue sous la dénomination directive éco-conception. L’intention de l’Europe est de réduire la consommation d’énergie et l’émission de CO2 et de fournir aux consommateurs au-delà des frontières linguistiques, des informations univoques au sujet de l’installation acquise.

Deux types d’étiquettes sont prévues : l’étiquette produit qui donne des informations pour un appareil particulier et l’étiquette pour les produits combinés (ou étiquette système) qui donne des informations au sujet d’une combinaison particulière. Généralement, l’installateur assemble plusieurs appareils, provenant ou non du même fournisseur, pour former une combinaison. Avec la venue des installations hybrides et l’obligation d’appliquer une part d’énergie renouvelable, l’importance de ces combinaisons ne fera que s’accroître.

L’étiquetage énergétique européen pour les installations de chau­ffage classe les installations selon leur efficacité énergétique en fonction des saisons. Le pourcentage d’efficacité énergétique est calculé en comparant l’énergie produite (production de chaleur) dans des circonstances déterminées avec l’énergie consommée (consommation de combustible ou d’électricité). L’étiquette doit permettre au consommateur de voir facilement quelles sont les performances sur le plan de l’efficacité énergétique de l’appareil qu’il veut installer.

L’étiquette est aussi supposée donner des informations au sujet de la fonction de l’appareil (chauffage, eau chaude ou les deux), de son niveau sonore, de l’émission de chaleur. Pour les étiquettes systèmes l’étiquette est complétée par des pictogrammes qui indiquent les di­fférents produits qui composent la combinaison.

La responsabilité de l’application de la directive éco-conception pour les installations de chauffage et de production d’eau chaude incombe tout d’abord aux fabricants. C’est à eux de garantir que les produits lancés sur le marché en Europe répondent aux exigences minimales. Mais l’installateur a lui aussi ses obligations. En ce qui concerne l’étiquetage d’un système, l’installateur devra calculer la classe énergétique des dispositifs soumis individuellement à la directive.

 

Durcissement des normes

En même temps que l’introduction du label énergétique, les normes énergétiques seront durcies. Les générateurs de chaleur jusqu’à 70kW recevront un label énergétique de G à A++. Quant aux chaudières et chaudières mixtes au gaz ou mazout, dès le 26 septembre 2015 elles devront atteindre une efficacité énergétique d’au moins 86%, ce qui correspond au label B. A quelques exceptions près, seules les chaudières à condensation (classe A) répondent à ces spécificités.

Source: architectura

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