4 Points clés de la Directive Européenne sur l’Efficacité Énergétique (DEE)

Rédigé par

Elodie Guillard

Head of Marketing & Communication

1002 Dernière modification le 19/08/2019 - 15:36
4 Points clés de la Directive Européenne sur l’Efficacité Énergétique (DEE)

L’un des projets les plus ambitieux de l’Union Européenne est de parvenir à une transition énergétique intelligente débouchant sur un système énergétique durable, compétitif et sûr pour tous les États membres. Et pour atteindre cet objectif, l’un des outils utilisés par l’UE est la mise en œuvre des réglementations et législations en matière d’énergie, y compris la célèbre Directive sur l’Efficacité Énergétique.

Dans cet article, nous vous expliquons ce qu’est le DEE et comment elle affecte la conformité réglementaire de votre entreprise. 

L’objectif de la Directive Européenne sur l’Efficacité Énergétique

En 2012, l’UE a adopté une Directive sur l’Efficacité Énergétique (2012/27/UE) qui définit une série de mesures restrictives visant à améliorer l’efficacité énergétique de 20% d’ici 2020. 

En 2018, l’UE a constaté que les efforts consentis n’étaient pas suffisants et a modifié la directive en publiant une nouvelle version de ladite Directive sur l’Efficacité Énergétique (2018/2002). 

L’élément clé de la Directive 2018 est le nouvel objectif global, qui passe de 20% d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici 2020 à 32,5% d’ici 2030. En termes absolus, cela signifie que la consommation d’énergie de l’UE ne devrait pas dépasser 1273 Mtep d’énergie primaire et/ou 956 Mtep d’énergie finale. 

En outre, elle prévoit une extension de l’obligation d’économiser l’énergie pour les utilisations finales, déjà introduite dans la Directive de 2012. 

4  Points clés de la Directive Européenne sur l’Efficacité Énergétique

Pour atteindre les objectifs de l’UE, la nouvelle Directive Européenne sur l’Efficacité Énergétique (DEE) vise à accélérer la rénovation des bâtiments existants afin de contribuer à la décarbonisation du parc immobilier européen actuel – peu durable -. 

Bien que la DEE aille bien au-delà de ce que nous allons expliquer dans cet article, nous aimerions souligner au moins ces 4 points clés :

1. L’indicateur de disponibilité pour des applications intelligentes

En guise de soutien et de conséquence des nouvelles possibilités d’économies offertes par les IoT, la DEE introduit un « Indicateur de disponibilité pour des applications intelligentes ». 

Aussi connu sous le nom de SRI (Smart Readiness Indicator), cela devrait indiquer la plus ou moins grande capacité des installations du bâtiment à s’adapter aux besoins de l’occupant, aux besoins du réseau et à améliorer son efficacité énergétique.

Bien que cet indicateur devrait être défini en 2020, son utilisation sera facultative. C’est pourquoi nous vous recommandons de prêter attention à sa publication, car elle sera très utile lorsque votre entreprise décidera d’effectuer des rénovations qui répondent aux exigences d’efficacité énergétique. 

2. Vérifications énergétiques obligatoires pour les grandes entreprises

Bien que la directive précédente imposait déjà des audits énergétiques dans les bâtiments, la directive de 2018 devient plus stricte et rend les audits réguliers obligatoires pour les grandes entreprises. 

3. Inspections de l’efficacité énergétique pour les installations de CVC

Toutes les installations doivent effectuer des inspections périodiques des parties accessibles des installations CVC de plus de 70 kW. 

L’inspection n’analyse pas seulement l’exploitation des installations, mais donne également des recommandations pour améliorer l’efficacité dans des conditions normales ou moyennes d’exploitation.

4. Introduction de systèmes de contrôle et d’automatisation des bâtiments comme alternative aux inspections physiques 

En introduisant des systèmes de contrôle et d’automatisation des bâtiments comme alternative aux inspections physiques, la DEE vise à encourager et à accélérer la rénovation des bâtiments existants. 

L’automatisation des bâtiments et le suivi de leur consommation d’énergie permettront aux consommateurs et aux entreprises de réaliser plus facilement des économies d’énergie et d’être économiquement rentables.

Les systèmes de contrôle sont l’alternative la plus rentable pour les grands bâtiments résidentiels et non résidentiels. De plus, les systèmes de contrôle permettent à un tiers de vérifier sans effort le bon fonctionnement des installations.

D’autre part, la directive exigera que les bâtiments non résidentiels dotés de systèmes de ventilation et/ou de chauffage/climatisation d’une puissance supérieure à 290 kW installent des systèmes de contrôle et d’automatisation des bâtiments à partir de 2025 (dans la mesure où cela soit techniquement et économiquement réalisable).

Comment un SME peut-il vous aider à vous conformer à la Directive Européenne sur l’Efficacité Énergétique ?

L’utilisation de la technologie sous forme de solutions en nuage (SaaS) est devenue un instrument fondamental pour atteindre les objectifs d’efficacité énergétique. En particulier les logiciels spécialisés dans la gestion de l’énergie, car ils sont indispensables pour apporter le soutien nécessaire aux entreprises pour se conformer à la Directive Européenne et à ses normes

Par exemple, lors de la réalisation d’audits énergétiques, de la création de rapports de certification énergétique ou d’inspections de l’efficacité énergétique des installations. 

Il existe deux catégories de technologies qui permettent à votre entreprise d’analyser correctement sa consommation d’énergie, son efficacité, ses dépenses et autres variables :

  • Hardware (matériel): Lorsque nous parlons de matériel dans le secteur de la gestion de l’énergie, nous faisons référence, entre autres, aux différents dispositifs physiques qui permettent de convertir l’utilisation de l’énergie (électricité, propane, eau, empreinte carbone, etc.) en données quantifiables. En bref, nous parlons de compteurs d’énergie.
  • Software (logiciel): Cependant, c’est le logiciel qui vous permettra d’obtenir des informations très précieuses à partir de vos données de consommation d’énergie. Surtout dans le cadre des audits énergétiques, et des recommandations éventuelles pour améliorer l’efficacité énergétique, ce qui rendra possible la réduction des coûts.

Bien que les deux travaillent ensemble, vous n’avez pas besoin de les obtenir du même fournisseur, en effet ils peuvent être différents. Cependant, lorsque vous choisissez votre fournisseur de logiciels ou de matériel, vous devez tenir compte des compatibilités entre eux.

Il y a de nombreux facteurs importants à prendre en considération au moment de choisir la technologie la mieux adaptée à vos besoins particuliers en matière de gestion de l’énergie. Et la compatibilité entre le matériel et le logiciel est quelque chose qui nécessite une attention particulière.

A propos de DEXMA:

Chez DEXMA, nous aidons les entreprises à se conformer à la législation et à la directive européenne, en leur offrant une solution qui détecte, analyse et contrôle les émissions de tous leurs bureaux et succursales en Europe (et au-delà !). 

Notre logiciel, DEXCell Energy Manager, offre une large gamme d’intégrations logicielles et hardware, des rapports intuitifs, et permet de revoir entièrement l’efficacité énergétique de l’ensemble des opérations, identifiant facilement les opportunités pour faire des économies et réduire votre consommation énergétique.

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Modérateur

Amaury Sepulchre

Chargé de communication