Synthèse étude MOOC et bâtiment durable : vers une plateforme dédiée portée par la filière

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Après plusieurs mois de concertation dans le cadre d’une étude exploratoire en approche ouverte, les acteurs de la filière du bâtiment semblent unanimes sur l’intérêt et la nécessité d’engager la mise en place d’une plate-forme dédiée capable d’accueillir les MOOC du secteur. Cette plate-forme pourrait voir le jour dans le cadre d’un engagement collectif de la filière avec une gouvernance spécifique et un partenariat avec France Université Numérique.

1. Rappels de la démarche de concertation

Un MOOC est une formation en ligne, ouverte à tous, gratuite et massive par le nombre de participants. Ce type d’organisation pédagogique est complémentaire des autres dispositifs pédagogiques (formation présentielle, e-learning et serious game).  Les MOOC permettent de toucher un plus large public que la formation traditionnelle. Or, pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement dans le domaine de la transition énergétique du bâtiment, il est indispensable de former massivement, y compris le grand public. C’est également une formidable opportunité de faire évoluer les pratiques pédagogiques des acteurs du secteur. A n’en pas douter le numérique engage une transformation des pratiques sur le long terme

Suite à la sollicitation de plusieurs acteurs sur le sujet et l’anticipation des mutations à venir,  l’étude ouverte “MOOC et bâtiment durable” initiée en décembre 2014 par le Plan Bâtiment Durable et l’ADEME a permis d’engager une dynamique de concertation ouverte et opérationnelle sur l’intérêt des MOOC dans le secteur du bâtiment durable. L’ensemble de l’étude, incluant notamment un travail  sur les valeurs communes, sur les contenus possibles (grâce à un MOOCamp), sur les technologies de plateformes etc. a été partagé sur le site Construction21 et est disponible ici.

Pour mémoire, afin de déterminer les suites opérationnelles de l’étude et l’engagement concret de l’action, plusieurs scénarios ont été élaborés. La présentation ci-dessous résume la démarche.

Le fait de publier régulièrement sur Construction21 a permis de fédérer une communauté de 190 personnes qui a suivi les travaux à distance (à titre d’illustration, certains articles ont été vus/lus plus de 900 fois).

La réunion de clôture de l’étude (21 mai) a été l'occasion de faire un rapide bilan de l'étude et de présenter un plan d’actions. L'étude finie, la communauté pourra être sollicitée afin de tester les premiers MOOC avant une diffusion en masse et construire un projet durable.

Le scénario qui remporte l’adhésion de toutes les parties prenantes impliquées est le plus ambitieux (le troisième dans la présentation) : il consiste à mettre en place un ensemble de MOOC pour le bâtiment durable sur une unique plate-forme.

Il s’agit dans ce cas d’agir sur deux axes distincts mais liés :

  • Mise en place d’une plate-forme indépendante, qui rassemble les MOOCs francophones sur le thème du bâtiment durable. Techniquement, la plate-forme proposée en marque blanche par France Université Numérique (FUN) permettra un déploiement rapide (cf. infra).
  • Soutien à l’émergence de MOOC correspondant à des besoins du secteur et permettant d’alimenter la plate-forme. Ce soutien pourrait passer par le lancement d’Appels à Candidatures / Appels à Projets. D’autres possibilités existent, notamment la labellisation de MOOCs leur permettant d’être intégrés à la plate-forme.

Ces deux aspects, contenu et contenant, doivent faire l’objet d’un pilotage qui passe par une gouvernance dédiée, impliquant les acteurs de la filière.

Les prochaines étapes à court terme sont :

  • Lancement d’un appel à candidature pour une démarche formation-action de création de MOOC ;
  • Ouverture de la plate-forme dédiée ;
  • Mise en place d’une charte qualité, communication de cette charte et promotion globale ;
  • Mise en place d’une gouvernance ad hoc ;
  • Publication des premiers MOOC sous licence Creative Commons (Ouvert à la réutilisation, ouvert à un autre usage).

Le grand intérêt de la démarche de regroupement de MOOC de qualité est une forte visibilité sur le web (principe du “hub”) qui permet une augmentation du trafic. Le second est une mutualisation des coûts sur la partie technique.

Cela nécessite un accompagnement fort au démarrage pour constituer une première communauté professionnelle dans le développement de MOOC facilitant les retours d’expérience.

2. Une plateforme MOOC dédiée au bâtiment durable avec une solution opérationnelle par FUN

La mise en place d’une plate-forme dédiée au bâtiment durable se justifie par : 

  • la volonté d’avoir une offre de qualité, visible, regroupée, identifiée ;
  • la nécessité de disposer d’une identité visuelle qui est adaptée aux besoins du secteur pour se démarquer d’une approche académique ;
  • l’objectif de mutualisation des coûts de structure ;
  • l’accompagnement des équipes projets dans la production de MOOC de qualité ;
  • le besoin de proposer une solution rapidement opérationnelle ;
  • le développement de collection de MOOC facilitant les parcours.

Le public cible est extrêmement large et hétérogène : professionnels et grand public. La démarche vise la formation tout au long de la vie. De fait, il est plus intéressant d’offrir un espace commun aux acteurs publics et privés pour diffuser au plus grand nombre. Et ceci en articulation étroite avec les dispositifs de formation existants, avec des parcours mixtes certifiants. Par exemple, une possibilité est de proposer une formation sur plateau technique pour apprendre la mise en oeuvre, aux participants d’un MOOC désirant une certification.   

Profiter de l’initiative et du savoir-faire “France Université Numérique” 

Fin 2013, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a impulsé un mouvement en mettant à disposition, des établissements d’enseignement supérieur, une plateforme : France Université Numérique (FUN). Une équipe technique se charge de la mise en place, du développement, de la maintenance et de l’hébergement de la solution technique. FUN propose également une méthodologie et un accompagnement aux différents porteurs de projet de MOOC, afin de permettre à chaque structure partenaire de monter en compétence et en autonomie, dans un cadre de qualité. 

Aujourd’hui, FUN c’est plus de 120 MOOC et plus de 360 000 inscrits dans tout le monde francophone. Un Groupement d’Intérêt Public (GIP), constitué d’une vingtaine de structures (principalement universités et grandes écoles), est en cours de constitution pour assurer le portage pérenne de l’initiative ministérielle. 

L’ADEME pourrait adhérer à ce GIP et avoir ainsi accès à la plate-forme FUN et ses fonctionnalités en marque blanche (cf. infra). En tant que membre du GIP, l’ADEME pourrait participer aux choix liés au  développement de la plateforme. Pour autant l’ADEME seule ne choisirait et ne produirait pas seule les MOOC : un groupement d’acteurs du secteur (gouvernance à imaginer) gérerait une charte qualité pour permettre la sélection des projets, et la diffusion de collections de MOOC.

Faire le lien entre la filière du bâtiment et le GIP FUN

La plate-forme de FUN peut être déclinée en marque blanche, c’est-à-dire un espace indépendant, avec une identité visuelle propre. Cela offre plusieurs avantages majeurs : 

  • bénéficier des fonctionnalités de la plateforme OpenEdX (technologie sur laquelle repose FUN) et de la maintenance technique par les équipes de FUN. La technologie OpenEdX est une solution reconnue, ouverte (open), internationale, fiable ;
  • participer au développement des fonctionnalités de la plate-forme, tout en assurant une autonomie en termes de ligne éditoriale, de contenu, d’identité graphique ;
  • bénéficier de l’expérience de FUN en minimisant les risques et dysfonctionnements techniques.

FUN propose une offre de services complète qui permettrait d’ouvrir une plate-forme dédiée au bâtiment durable à l’automne 2015 :


Celle-ci comprend : 

  • Une plate-forme dédiée de MOOC (lesquels peuvent éventuellement être privatisés en Small Private Online Courses, SPOC, par des organismes de formation. cf.infra)  
  • Une adresse http spécifique
  • Un design reprenant l’identité graphique choisie
  • Une interface de gestion des contenus et des apprenants (tableaux de reporting, ...)

L’adhésion inclue tous les besoins associés au déploiement d’une plate-forme de MOOC de façon illimité, mais ne comprennent pas l’animation de ceux-ci. En effet, l’animation étant partie intégrante d’un MOOC au même titre que le contenu pédagogique, elle relève de la responsabilité de l’équipe pédagogique. Il n’y a pas d’ingérence de la part de FUN dans les contenus pédagogiques et dans le suivi des apprenants.

Dans un second temps, il sera possible de privatiser le MOOC sous forme de SPOC et d’offrir des services freemium comme cela avait été expliqué dans les deux articles Le MOOC, accélérateur de business ?  Le SPOC sont des cours en ligne privatisés ou en petit groupe.  Le freemium est un modèle économique par lequel on propose un produit ou un service qui est gratuit et destiné à attirer un grand nombre d’utilisateurs ; on cherche ensuite à convertir ces utilisateurs en clients pour une version du service plus évoluée qui est payante ou pour des services complémentaires également payants.  Cette évolution vers de nouveaux modèles économiques est à anticiper avec l’ensemble des acteurs de la filière. 

De nouveaux modèles économiques possibles, et des développements prometteurs

Si de nombreux développements sont prévus (à l’échelle de FUN ou à l’échelle d’OpenEdX) dans les années à venir, d’ores et déjà certaines fonctionnalités offrent des perspectives en matière de modèles économiques nouveaux, notamment pour les organismes de formation (par exemple avec la possibilité d’obtenir une certification ou de développer des SPOC).

Pour exemple, la certification va devenir possible avec une surveillance du candidat à distance. Le système valide l’identité du participant et prend la main sur le poste de travail pendant toute la durée d’examen. 

Une organisation à approfondir

La plate-forme en marque blanche sera disponible à l’automne. FUN est le diffuseur (en marque blanche), mais n’est pas le producteur. Il convient désormais de travailler sur les processus technique et éditorial. 

Une personne devra faire l’interface entre les porteurs de projet (première vague de MOOC, porteurs de projet indépendant, etc.) et la plate-forme. Il convient de bien cerner ce qu’implique l’administration de la plate-forme, le rôle du chef de projet.  Le chef de projet assure le support de base pour les concepteurs des MOOC. FUN répondra aux questions plus complexes. 

Le rôle effectif de ce chef de projet - coordinateur, l’articulation des missions entre les équipes FUN et la plate-forme pour le bâtiment durable, l’accompagnement des porteurs de projet et des concepteurs de MOOC… restent des questions à travailler. 

Les équipes de FUN ont produit des processus d’accompagnement des porteurs de projet, ainsi qu’une charte qualité. Celle-ci doit être adapté au contexte de la formation continue et du secteur du bâtiment. Il y aurait intérêt à définir un premier cadre de travail dans le cadre de l’appel à candidatures et pour les éventuelles demandes venant du privé.  

3. Le contenu : choisir les sujets pour démarrer, préparer un avenir diversifié

Disposer d’une plate-forme ne garantit pas d’avoir le contenu pédagogique adapté aux besoins et de qualité. Il est donc indispensable de travailler sur ce sujet en parallèle. La construction du contenu doit être itérative en fonction des initiatives et des propositions des acteurs, mais aussi des besoins de la filière et des moyens disponibles.

Quels sujets à traiter en premier ? Quels sont les attentes des publics ? Le MOOCamp de février avait pour objectif de défricher ces questions. 

Tout d’abord, un recensement des MOOCs ou projets de MOOCs a été réalisé : les résultats sont disponibles ici. A l’occasion du MOOCamp, certains sujets ont été sélectionnés par les participants afin de les approfondir lors de travaux de création collective.

L’identification des sujets prioritaires reste à faire. Néanmoins de premières pistes ont été avancées :

Première piste : des MOOC sur la rénovation à destination des particuliers et des professionnels

Un MOOC généraliste permet de toucher un large public et de diversifier les cibles. L’objectif est cette fois de permettre largement une compréhension des principes et moyens de rénovation et de faciliter la prise de décision par les ménages. C’est le cas du projet “Mon projet de rénovation”.

L’autre approche assez similaire mais pour un public averti avec Réhabilitation performante. L'objectif de ce MOOC serait d'accompagner les porteurs de projet (professionnel ou particulier) dans la définition d'un programme de rénovation de type BBC. La démarche est de proposer un “MOOC chapeau” qui serait en quelque sorte une vision panoptique d’une rénovation de qualité. 

Ces deux programmes, directement issus du MOOCamp du mois de mars, sont issus d’un travail collectif.

Deuxième piste : des MOOC portant sur les outils numériques dans le bâtiment

Un MOOC est particulièrement adapté aux besoins des acteurs qui souhaitent s’investir dans les nouveaux outils numériques. En particulier, un MOOC sur le BIM (maquette numérique) serait envisageable pour aider à la conduite de changement avec comme cible principale les PME. Il pourrait être également orienté vers l’objectif de “démocratiser et de vulgariser” le BIM. 

L'hypothèse actuelle est plutôt deux MOOC avec différents objectifs pédagogiques : pédagogie basique sur ce qu’est le BIM, puis formation sur le processus de conduite du changement induit par l’utilisation du BIM. Dans le cadre de la plate-forme des formations BIM et du programme Mastère (Ecole des Ponts ParisTech et l'Ecole Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l'Industrie), il serait possible de rapidement développer des contenus sur ces sujets.

D’autres outils numériques pourraient faire l’objet de MOOC. Par exemple, le Conseil National de l’Ordre des Architectes (CNOA) travaille sur un MOOC complémentaire au logiciel “Oscar” qu’il a développé pour les architectes. 

Troisième piste : participer à la diffusion de dispositifs de formation à destination des professionnels

FEE Bat Travaux : Le dernier comité de pilotage FEE Bat a validé le travail de refonte des modules FEE Bat travaux, à mener par la cellule opérationnelle. Le module 1 (module de sensibilisation ses entreprises à l’approche globale d’amélioration énergétique des bâtiments), sans lien avec RGE travaux, pourrait être facilement transposé en MOOC -sous réserve que le comité de pilotage valide cette proposition. De même, ultérieurement et toujours en articulation avec le comité de pilotage FEE Bat, d’autres modules pourraient faire l’objet d’une traduction en MOOC.

RGE Etudes : Côté maîtrise d’œuvre, des modules de formation sous forme de MOOC permettant de répondre aux exigences de formation des qualifications permettant l’accès à la mention RGE Etudes, en particulier sur les ENR, présente une bonne opportunité. Cela simplifierait en effet l’accès (coût temps et financier important pour les petites structures) à la formation. La limite de cette approche est un public, a priori, limité (les BE) quand un MOOC peut toucher des publics très larges. 

Une ligne éditoriale à définir

D’autres sujets, thèmes, publics restent à identifier. On peut par exemple citer l’étude Build Up Skills de 2009 qui indiquait le besoin de former les enseignants et formateurs aux nouvelles pratiques induites par la transition numérique et énergétique. Un MOOC pourrait être une approche financièrement soutenable. 

Enfin, il sera important de définir une ligne éditoriale pour développer des collections de MOOC pouvant s’articuler entre eux et permettant de construire des parcours pédagogiques. 

Pour exemple, une approche modulaire pourrait être de construire des unités pédagogiques courtes (une semaine). Cela permettrait aux organismes de formation d’introduire des parcours de type blended learning avec des sessions présentielles plus courtes et complémentaires du MOOC, ou encore d’organiser les examens d’évaluation des acquis de la formation. En augmentant le nombre de personnes qui peuvent accéder au contenu, on augmente le nombre de personnes qui pourront souhaiter passer l’examen et/ou bénéficier d’une formation complémentaire.

Ces quelques pistes témoignent de la possibilité de définir rapidement un cadre pour la production des premiers MOOC. 

4. Le pilotage partagé et les prochaines étapes

Cette plate-forme et son contenu devront être construits par et pour les acteurs de la filière. Les participants sont unanimes sur cette question. La gouvernance constitue donc un enjeu central. Elle doit préserver la diversité et la pluralité des approches car les multiples sujets, notamment techniques, ne font pas forcément l’unanimité. 

Il est donc nécessaire de définir une gouvernance ouverte aux différents acteurs de la filière  du Bâtiment souhaitant s’impliquer dans ce projet, et fondée sur leurs valeurs communes. Cette gouvernance doit représenter la diversité de la filière, sous forme de collèges, et doit pouvoir s’articuler avec l’intégration de la plate-forme FUN.

Ebauche d’une feuille de route - prochaines étapes

La plate forme en marque blanche sera disponible à l’automne. La première étape consiste à réaliser les processus de sélection, production, diffusion qu’utilise FUN pour les contextualiser au monde de la formation continue bâtiment. Le calendrier ci dessous indique des étapes à  venir. 

Date - période

Action

21 mai 2015

Clôture de l’étude de faisabilité et présentation du plan d’action 

Juin - Juillet 2015

Rencontres des acteurs de la filière

Juillet - Octobre 2015

Appel à candidatures / Appel à projets des premiers MOOC (3 à 5)

Octobre 2015 - Mars 2016

Accompagnement via AMO des porteurs de projet de MOOC

Production des premiers MOOC

Octobre 2015

Adhésion de l’ADEME au GIP FUN-MOOC

Mise à disposition de la plateforme FUN pour la diffusion des MOOC

Novembre 2015

Présentation officielle de la plateforme lors des salons BATIMAT, WE et de la COP21

Décembre 2015 début 2016

Campagne de communication et inscription aux différents MOOC en fonction de l’avancée des différents projets

L’appel à candidature permettra de faciliter les approches thématiques en groupement en concertation avec les organismes de formation du secteur, tout en orientant le contenu (cf. supra). Celui-ci consistera en un accompagnement de l’ADEME avec AMO, le livrable étant un cahier des charges de MOOC. On pourra s’appuyer sur les travaux réalisés pendant le MOOCamp. Même si les délais sont serrés, l’objectif est atteignable surtout en travaillant sur des modules courts. Ces premiers projets serviront également à définir la charte qualité, en s’inspirant de la charte qualité de FUN. 

Les participants au développement des premiers MOOC seront accompagnés pour : 

  • se former à la construction pédagogique de MOOC
  • co-construire les premiers parcours (ingénierie pédagogique)
  • constituer une communauté et participer à la définition de la charte qualité

Cette première série de MOOC serait diffusée avec des contenus sous licence creative commons dans une logique de bien commun permettant une réutilisation des ressources pédagogiques par les organismes de formation, les enseignants,.... qui le souhaitent. La première étape est donc de constituer une communauté de professionnels des MOOC au travers d’une formation-action. 

En parallèle, dès qu’une gouvernance collective sera organisée, il sera possible d’aller chercher des financements pour la production, en complément de ceux qui pourraient être mobilisés au sein du secteur du bâtiment (programme PACTE, plan de transition numérique). Cela pourra ainsi financer la production des ressources et l’animation des dispositifs pendant leur diffusion. Par exemple, la démarche de construire une plateforme dédiée aux MOOC pour le bâtiment durable rentre dans l’appel à projet investissement d’avenir : partenariat pour la formation professionnelle des emplois

Work in progress

Cette étude exploratoire a ouvert le champ des possibles. La réunion de clôture de l’étude a permis de tracer une orientation, tout en soulignant des points de vigilances. Les points clés à retenir sont les suivants : 

  • Echanges avec les acteurs représentatifs de la profession pour définir les premières thématiques à développer en priorité, ainsi qu’avec des porteurs de projets ;
  • Lancement d’un appel à candidature en juillet prochain ;
  • Ouverture d’une plate-forme de diffusion avec FUN MOOC.

Nous connaissons l’objectif et le potentiel des MOOC : toucher le plus grand nombre d’acteurs. Un MOOC reste une formation dont l’engagement varie d’une personne à une autre. En moyenne, 30% des participants d’un MOOC déclarent vouloir une certification et seule une partie souhaitera aller plus loin et s’engagera dans une formation plus classique. Les autres veulent s’informer, échanger, apprendre.. Mais son impact global peut être comparée à une campagne de communication en sensibilisant une très grande population. 

Le numérique nous oblige à avancer en mode agile et à avoir un raisonnement de type start-up. Le numérique va vite, et si on ne fait pas vite ; d’autres acteurs le feront.  En agissant de cette manière, il est possible de construire une plate-forme ouverte à tous et d’accompagner les acteurs de la filière à la transition digitale qui impacte tout le monde. 

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